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Musical
0001 - A Lonely Romeo (1919)
Musique: Malvin M. Franklin • Robert Hood Bowers
Paroles: Lorenz M. Hart • Robert B. Smith
Livret: Harry B. Smith • Lew M. Fields
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Résumé  Commentaire  Génèse  Liste chansons  

Lew Fields a joué dans le spectacle estival A Lonely Romeo, qui a ouvert ses portes à la fin du printemps et s’est joué jusqu’au début de l’automne, puis a entrepris un US Tour. Cette production est surtout connue comme le musical qui a présenté l’équipe de Richard Rodgers et Lorenz Hart à Broadway. Leur seule contribution à A Lonely Romeo, ajoutée en cours de série, était Any Old Place with You qui était non seulement leur première collaboration à Broadway, mais aussi leur première chanson publiée.

Genèse: Les parents de Phil Leavitt (condisciple de Rodgers et Hart dont nous avons déjà parlé et qui avait provoqué leur rencontre) avaient loué une maison à côté de la maison d’été du célèbre acteur et producteur de Broadway, Lew Fields. En peu de temps, Leavitt fit la connaissance de la fille aux yeux noirs de Fields, Dorothy Fields. Il persuada Dorothy de faire écouter à son père une chanson que Dick Rodgers et Lorenz Hart avaient écrite et qui s’appelait Venus. Fields avait connu de nombreux succès mais était à l’époque dans une vraie phase descendante. Après quatre semaines au Shubert Theatre, son nouveau spectacle, A Lonely Romeo () (1919, 215 représentations), avait déménagé au Casino Theatre peu avant que Phil Leavitt ne lui «propose», avec insistance, l’audition de Dick Rodgers. Lorsque Dick eut terminé sa présentation, Lew Fields l’a étonné en lui offrant d’acheter une des chansons qu’il avait jouées, Any Old Place With You, et de la rajouter dans A Lonely Romeo (). Rodgers revint en ville hyper-fier: il avait 17 ans et il avait déjà une chanson dans un grand spectacle de Broadway.

Résumé: A Lonely Romeo est une comédie légère que Lew Fields a coécrite et produite et dans laquelle il a joué Augustus Tripp, un homme qui faisait des chapeaux le jour et dansait toute la nuit dans des cabarets. L’histoire était centrée sur les efforts frénétiques de notre héros pour trouver des explications innocentes à ses engagements nocturnes pour apaiser les soupçons de sa femme.

Création: 10/6/1919 - Shubert Theatre (Broadway) - 215 représ.



Musical
0002 - You'd Be Surprised (1920)
Musique: Richard Rodgers
Paroles: Lorenz M. Hart • Milton G. Bender
Livret: Milton G. Bender
Production originale:
0 version mentionnée
Dispo: Génèse  

Un musical - encore amateur - écrit par Rodgers & Hart… Le début d'une longue histoire.

Genèse: Après cette première, mais unique, chanson crée pour le monde professionnel, Rodgers revint vers le monde des amateurs. Il eut un mois de mars 1920 bien occupé. Tout d’abord, il reçut une autre commande de l’Akron Club. Il travailla cette fois, naturellement, avec Larry Hart comme collaborateur. Le titre était You’d Be Surprised et le programme annonçait: «Une comédie musicale 'atroce'». C’était probablement le cas, même si Rodgers s’est appuyé sur les services de trois membres de la famille Fields. Lew Fields a été crédité pour «Professional Assistance», Dorothy Fields a joué l’un des rôles principaux, et Herbert Fields a contribué aux paroles d’une chanson sur «la pauvre Mary, Reine d’Écosse coupée en deux». Le musical a été jouée dans la grande salle de bal de l’hôtel Plaza dans la nuit du 6 mars. Dix huit jours plus tard, il créera un autre musical amateur, Fly with Me ().

Résumé:

Création: 6/3/1920 - *** Inconnu (***) - 1 représ.



Musical
0003 - Fly with me (1920)
Musique: Richard Rodgers
Paroles: Lorenz M. Hart
Livret: Milton R. Kroopf
Production originale:
0 version mentionnée
Dispo: Résumé  Commentaire  Génèse  Liste chansons  

Ce musical, le second écrit par Rodgers et Hart, date de 1920, une période où reignait la "Première Peur Rouge", c'est-à-dire la crainte des soviétiques et du communisme. On était quelques années à peine après les révolutions russes de 1917. Le musical se déroule en 1970, dans un monde futur fictif où l’île de Manhattan est gouvernée par les bolcheviks!

Genèse: Exactement 18 jours après You'be surprised (), Rodgers et Hart vont créer leur deuxième musical de l’année 1920, Fly with Me, qui a été créé à l’Astor Hotel Grand Ballroom. Mais Fly with Me n’était pas juste un autre musical amateur, il s’agissait du Columbia Varsity Show de 1920. Chaque université a son show annuel : le Triangle Show à Princeton et le Hasty Pudding Show à Harvard. Ces deux shows étaient plus ‘chics’ que le Varisty Show de Columbia, parce que Princeton et Harvard étaient des universités plus chics. Mais le Varisty Show de Columbia a offert à un garçon comme Rodgers quelque chose qu’aucune autre école du pays ne pouvait lui fournir: une production presque professionnelle. Il y avait des metteurs en scène expérimentés, une scène magnifiquement équipée avec un bon éclairage située au cœur du quartier des théâtres de Broadway, et le meilleur de tous, des musiciens professionnels dans la fosse. Un lieu idéal pour faire des rencontres ou pour montrer son travail… Rodgers avouera même que la possibilité d’écrire le spectacle du Varisty Show avait été la seule raison pour laquelle il s’était inscrit à Columbia. Rodgers et Hart ont obtenu un livret d’un autre étudiant, nommé Milton Kroopf, qui a rapidement disparu et ils l’ont remis pour commentaire à leur ami Phil Leavitt. Le livret était une pure fantaisie, bourrée de gags, qui se déroulait cinquante ans plus tard (en 1970!) sur l’île de Manhattan qui était alors gouvernée par les Soviétiques. Une fois l’écriture finalisée, ils ont soumis le spectacle à trois juges du Varisty Show: Richard Conried, Ray Perkins (plus tard auteur comique et personnalité de la radio) et Oscar Hammerstein II, dont le premier musical professionnel, Always You (), se jouait alors à Broadway. Soulignons encore ici l’ironie d’avoir un spectacle de Rodgers & Hart passant devant un jury auquel participe Oscar Hammerstein, le futur second associé de Rodgers… Après mûre réflexion, les juges ont choisi Fly with Me comme Varsity Show plutôt que les quatre autres projets soumis. Les répétitions ont commencé en janvier dans le sous-sol de l’un des bâtiments de Columbia, avec Herb Fields mettant en scène les danses et un acteur professionnel, Ralph Bunker, dirigeant le livret. Rodgers était, une fois encore, pianiste de répétition. Les paroles de toutes les chansons étaient de Hart sauf deux d’Oscar Hammerstein, There's Always Room for One More et Weaknesses que Rodgers et Hart avaient reprises des partitions de Up Stage and Down (). Fly with Me, dont la Première de ses quatre représentations à l’Astor a eu lieu le 24 mars, était bien mieux qu’un spectacle amateur même s’il a été qualifié comme tel. Le spectacle comprenait grand chœur d’étudiants costauds – en travesti, bien sûr – dont beaucoup chantaient magnifiquement et quelques artistes vraiment comiques. De plus, les contributions professionnelles de Herb Fields et des musiciens ont contribué à donner au spectacle un aspect et un son presque professionnels. Vu que Lew Fields considérait Rodgers et Hart comme une découverte personnelle, et que son propre fils était impliqué dans la production, il était naturel qu’il assiste à une représentation de Fly with Me. Il fut tellement impressionné par la musique et les paroles que, presque sur place, il a décidé d’embaucher Rodgers et Hart pour écrire la partition de sa prochaine production. Incroyable. Rappelons que Lew Fields était à l’époque considéré comme un immense acteur (duo Weber and Fields) et était maintenant l’un des producteurs les plus respectés du théâtre. Cet homme demandait à un Rodgers de 17 ans d’écrire les chansons pour un grand spectacle de Broadway. Les choses ne vont pas se révéler si roses lorsqu’il travailleront sur Poor Little Ritz Girl ().

Résumé: Fly with me se déroule dans un Manhattan gouverné par les Soviétiques en 1970 [soit dans le futur: cinquante ans plus tard que la création] et soigneusement contrôlé par des lois draconiennes.. En vertu de la loi "soviétique", les parents sont divorcés dès la naissance d’un enfant et leur identité est gardée secrète à leur progéniture, et ils ne peuvent se remarier… Bientôt deux jeunes amants, Emmy et Jimmy apparaissent, et l’intrigue commence: Emmy a découvert que sa mère est Mme Houghton, professeur d’amour dans l’Université. Jimmy de son côté a découvert que son père est M. Larrimore, un homme modeste. En théorie, ayant eu des enfants, Mme Houghton et Mr Larrimore ont été divorcés et ne peuvent se remarier… Mais ils sont amoureux et ont la ferme intention de passer sus silence l’existence de leurs enfants… tout en essayant d’empêcher ces derniers de tomber amoureux. Cela ne s’avère pas facile, notamment parce que le premier acte se déroule dans le Laboratoire d’amour de l’Université bolchevique, où Mme Houghton enseigne les beaux-arts de l’amour soviétique, dont une technique appelée Fly with Me. Dans une métaphore étendue avec beaucoup de doubles sens («Quand nous décollons dans mon avion, nous allons réveiller tous les voisins»; «Mon avion n’a pas de train d’atterrissage»), les élèves apprennent l’art, seulement pour trouver dans l’acte deux que les actes d’intimité ont été interdits (sans doute une référence à l’interdiction de l’alcool l’année précédente aux Etats-Unis). Dans le deuxième acte, l’intimité sexuelle a été interdite. Les personnages chinois Ming Ying et Tien Tong tentent de piéger les contrevenants aux règles en installant un banc de jardin avec une alarme. Le professeur Theophilus Lamb, doyen de l’université et chargé de l’application des lois soviétiques, déclenche l’alarme lorsqu’il est rejoint sur le banc par deux beautés de l’université. la révolution s’ensuit, se terminant par des baisers généralisés.

Création: 24/3/1920 - *** Inconnu (***) - 4 représ.



Musical
0004 - Poor Little Ritz Girl (1920)
Musique: Richard Rodgers • Sigmund Romberg
Paroles: Alex Gerber • Lorenz M. Hart
Livret: George Campbell • Lew M Fields
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Génèse  

Le légendaire partenariat de Richard Rodgers et Lorenz Hart a connu un début difficile avec leur première comédie musicale de Broadway, Poor Little Ritz Girl. Lors de la soirée d’ouverture de Broadway, ils ont découvert que le producteur Lew Fields avait jeté plus de la moitié de leurs chansons et les avaient remplacées par des chansons du parolier Alex Gerber et du compositeur Sigmund Romberg. Malgré cela, Rodgers et Hart ne pouvant se permettre d'être trop rancuniers, Fields produira ou coproduira encore 5 musicals de Rodgers et Hart ( The Girl Friend , Peggy-Ann, A Connecticut Yankee, Present Arms et Chee-Chee).

Genèse: Grâce à cette folle proposition de Lew Fields, Rodgers et Hart sont persuadés qu’ils viennent d’entrer de plain-pied dans le monde du spectacle, que leur carrière est vraiment lancée. ils ont enfin leur musical à Broadway. Mais la création de Poor Little Ritz Girl () va s’avérer être un jeu de dupes. En fait Poor Little Ritz Girl () existait déjà! Mais Lew Fields était profondément insatisfait du travail de l’équipe qu’il avait engagée et cherchait désespérément des remplaçants. Sans qu’ils le sachent, Rodgers et Hart furent ces remplaçants. Pourquoi eux? Parce que Lew Fields avait vu leurs You’d Be Surprised () et Fly with Me () et les avait aimés. Deuxièmement, parce que Poor Little Ritz Girl () avait déjà une ouverture prévue en Try-Out à Boston en mai et qu’il était impossible de reculer. Fields a pensé qu’il pourrait gagner du temps en utilisant certaines des chansons des derniers musicals (amateurs) de Rodgers et Hart. Enfin, comme il devait quand-même payer les auteurs originaux, il s’est dit que deux jeunes seraient flattés de participer à leur premier spectacle professionnel qu’ils ne seraient pas exigeants quant à leurs salaires et accepteraient un tarif inférieur à celui d’une équipe avec une expérience professionnelle. Et Fields avait raison. Rodgers et Hart étaient fiers d’écrire leur première partition complète pour Broadway avec, comme le dira Rodgers: «Il y avait de vrais chanteurs, attirants, mais trop intimidants pour être touchés, et les gens de théâtre expérimentés étaient partout. En passant par la porte de la scène chaque jour, je me suis familiarisé avec l’odeur particulière des portes de la scène. Ce n’est pas une odeur agréable ou désagréable; cela signifie simplement théâtre.» (Richard Rodgers) L’histoire écrite par cette première équipe de «gens expérimentés» était une histoire simple avec une fille de chœur – de la Poor Little Ritz Girl Company – qui loue innocemment l’appartement d’un jeune célibataire riche alors qu’il est hors de la ville. Bien sûr, ce dernier revient à l’improviste, et... . Rodgers et Hart doivent greffer leurs partitions sur ce canevas. En répétition, tout s’est bien passé pour les jeunes Rodgers et Hart. En fait, personne ne leur a accordé beaucoup d’attention. Et une fois les chansons livrées, ils se sont vite rendu compte qu’elles ne «leur appartenaient plus». Et puis vint le grand jour où ils ont pris le train de nuit pour Boston avec le reste de la troupe pour la première mondiale de Poor Little Ritz Girl (). Fierté totale… Le spectacle a reçu des critiques encourageantes, tant pour le spectacle que pour la partition. Rodgers et Hart avaient écrit de nombreuses chansons spécifiquement pour cette production, ils avaient aussi utilisé, comme prévu à l’origine, certaines chansons de leurs deux derniers musicals amateurs en leurs donnant de nouvelles paroles. Avec des acteurs aussi talentueux que Victor Morley, Lulu McConnell et Roy Atwell dans les rôles principaux, Rodgers et Hart étaient optimistes quant aux chances du spectacle à Broadway. Mais l’ouverture n’était pas prévue avant la fin du mois de juillet. Et Rodgers et Hart ne suivaient pas le spectacle en Try-Out. Comme il fallait vivre, Rodgers s’est fait engager comme conseiller dans un camp de vacances pour garçons, le «Camp Paradox», très populaire pour les familles juives de Manhattan. Les enfants des familles Rodgers, Hart et Fields y avaient souvent séjourné. Durant l’été 1920, il fut donc engagé pour composer des chansons pour des spectacles du dimanche. C'était un petit boulot dans l'attente du début de sa carrière. Pour Rodgers, cela fut très difficile de rester loin du spectacle en Try-Out et surtout de n’avoir aucune information. Il ne savait pas si des changements étaient apportés au spectacle lors des représentations en Try-Out. Rodgers et Hart furent bien sûr invités à la première de Broadway, au Central Theatre, le 28 juillet 1920. Rodgers reçut l’autorisation de quitter son camp d’été et il prit le train de nuit pour New York. Il se souvient ainsi de cette terrible journée: «Je n’ai pensé qu’à mon triomphe imminent alors que je dormais sans dormir dans ma couchette dans le train de minuit pour New York.
Le matin, je me suis précipité directement au théâtre et j’ai reçu le coup le plus amer de ma vie. La moitié de nos chansons avaient été coupées et remplacées par des numéros écrits par l’équipe plus expérimentée constituée de Sigmund Romberg et Alex Gerber.
Mais même l’histoire avait été changée (Lew Fields est maintenant crédité comme co-auteur), Charles Purcell et Andrew Tombes avaient remplacé Victor Morley et Roy Atwell, et une nouvelle actrice a joué le rôle-titre.
Ils ont même embauché un nouveau directeur musical, Charles Previn.»
(Richard Rodgers) Que s’est-il passé? Malgré les bonnes critiques dans la presse de Boston, le spectacle n’avait pas attiré de spectateurs. Alors Fields a simplement obéi au vieux dicton qui caricature un certain show-business: «Si quelque chose ne va pas, changez tout!» Pour Rodgers et Hart, ce fut une terrible claque. Mais si on réfléchit un peu, un an auparavant, une de leur chanson avait été intégrée dans A Lonely Romeo (). Dans ce cas-là, ils avaient été ravis et n’avaient eu aucun scrupule à «s’insérer dans la partition de quelqu’un d’autre». Les rôles étaient cette fois inversés. En fin de compte, huit des chansons qu’ils ont écrites ont été coupées, ce qui leur en a laissé sept dans la partition présentée à Broadway. Ce qui a principalement dérangé Rodgers – c’est du moins l’analyse qu’il en fera plus tard – c’est qu’il ne s’agissait pas seulement d’ajouts – comme ce fut le cas avec leur chanson dans A Lonely Romeo () – mais de substitutions. C’était le principal inconvénient. L’ouverture à Broadway de Poor Little Ritz Girl () a eu lieu le 28 juillet 1920. Voici ce que ressentait encore Rodgers cinquante ans plus tard: «Je peux encore ressentir la douleur de la déception amère et de la dépression. Je ne voulais pas que mes parents assistent à l’ouverture, mais comme il n’y avait aucun moyen de les garder à l’extérieur, nous nous sommes assis et avons souffert ensemble jusqu’à ce qu’ils m’emmènent dans le train pour retourner au camp – un héros invaincu très meurtri.» (Richard Rodgers) En fait, la plupart des changements étaient des améliorations. Les airs de Romberg étaient énergiques et utiles pour ce genre de pièce, et les changements d’acteurs ont été judicieusement faits. Mais le niveau restait très «lourd» comme le montre une blague phallique innocente issue du livret: «On ne peut jamais dire la profondeur du puits par la longueur de la poignée de la pompe.» Les critiques du spectacle furent majoritairement positives même si Rodgers et Hart n’étaient pas spécialement mis en avant. Dans le New York Tribune, Heywood Broun a écrit: «Habituellement, un nouveau musical est une copie de celui qui a été produit le mois précédent. Poor Little Ritz Girl () peut servir à briser cette chaîne sans fin. Il s’agit d’un effort pour créer quelque chose de neuf plutôt que de s’inspirer de ce qui se fait de l’autre côté de la rue.» Le spectacle a tenu l’affiche près de trois mois, ce qui était pas mal à l’époque. En fait, si on pousse un peu plus loin l’analyse, cette durée est vraiment très positive, car Poor Little Ritz Girl () a dû faire face à une rude concurrence:

  • The Night Boat (), avec une délicieuse partition de Jerome Kern
  • les Ziegfeld Follies of 1920 () avec Fanny Brice et W. C. Fields
  • la deuxième édition des Scandals () de George White (et la première à se vanter d’une partition de Gershwin)
  • Good Times (), un musical extravaganza à l’Hippodrome Theatre (456 représentations – le plus gros succès de la saison) avec en vedette des filles qui disparaissent dans un réservoir d’eau
  • Tickle Me (), un spectacle d’Oscar Hammerstein, avec le comédien Frank Tinney
  • Irene (), un vestige de la saison précédente, avec une charmante partition de Joe McCarthy et Harry Tierney, avec le tube Alice Blue Gown
Même si Rodgers et Hart se considéraient comme des professionnels. Mais après cette première expérience, ils vont avoir une longue traversée du désert…

Résumé:

Création: 28/7/1920 - Central Theatre (Broadway) - 119 représ.



Musical
0005 - Say Mama! (1921)
Musique: Richard Rodgers
Paroles: Lorenz M. Hart
Livret:
Production originale:
0 version mentionnée
Dispo: Génèse  

Spectacle amateur de Rodgers et Hart créé pour l’Akron Club. Comme One Minute Please un an plus tôt.

Genèse: Un an après One Minute Please, le spectacle de l’Akron Club sera Say Mama (1921) - ou First Love - , a permis une collecte de fonds pour la Oppenheim Collins Mutual Aid Association (coopérative de soutien aux employés du magasin de vêtements pour femmes de la 34e rue). Le spectacle a été joué à la Brooklyn Academy of Music le 10 février et a été mis en scène par Herb Fields. Le spectacle mettait en vedette Carol King dans le rôle d’Ellen. Ce spectacle a vraiment permis à l’humour ironique de Larry d'exploser: dans la chanson Watch Yourself, par exemple, il met en garde les célibataires contre le fait de ne pas se marier: «When the she-male wants the he-male / You're no free male!» propose le refrain.

Résumé:

Création: 10/2/1921 - *** Inconnu (***) - 10 représ.



Musical
0006 - Say It With Jazz (1921)
Musique: Richard Rodgers
Paroles: Lorenz M. Hart • Oscar Hammerstein II • Richard Rodgers
Livret: Dorothy Crowthers • Frank Hunter • Maurice Lieberman
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Commentaire  Génèse  

Le spectacle de fin d'année de l'Institute of Musical Art dans lequel Richard Rodgers fait ses études. Il s'agit du spectacle proposé à la fin de sa première année (sur trois). Deux représentations…

Genèse: Après l’échec de Poor Little Ritz Girl (), Rodgers (18 ans) a décidé de retourner à l’école et est entré àl’Institut d’Art Musical (IMA). C’était l’occasion pour lui de travailler avec certains des plus grands professeurs de musique du monde, bien que l’attrait de Rodgers pour l’Institut ne soit pas purement académique; chaque année l’IMA présentait un spectacle, et c’était surtout ce qui l’intéressait. À la fin de la première année de Rodgers, les élèves ont offert une «parodie» de Le Coq d’Or (1907) de Rimsky-Korsakov, intitulée Say It with Jazz. Le spectacle se passait dans le Royaume Classique de la Musique, menacé par les ennemis modernistes et les démons du jazz. Dans un scénario flou, les «trois B» du Royaume Classique de la Musique (Bach, Beethoven et Brahms) sont confrontés aux modernistes Deboozy, Ravelled et Dandy, qui encouragent la Reine Jazz à séduire le Roi Classic avec son ragtime «Hymn to the Moon». En fin de compte, le coq (Cog d’Or), représentant de la génération montante, picore Roi Classic à mort et s’enfuit avec la sexy Reine Jazz au milieu de beaucoup de danse et de plaisir.

Résumé:

Création: 1/6/1921 - *** Inconnu (***) - 2 représ.



0007 - Jazz à la Carte (1922)
Musique: Richard Rodgers
Paroles: Frank Hunter • Lorenz M. Hart • Oscar Hammerstein II
Livret: Dorothy Crowthers
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo:

Le spectacle de fin d'année de l'Institute of Musical Art dans lequel Richard Rodgers fait ses études. Il s'agit du spectacle proposé à la fin de sa deuxième année (sur trois). Deux représentations…

Genèse:

Résumé:

Création: 2/6/1922 - *** Inconnu (***) - représ.



Musical
0008 - If I Were King (1923)
Musique: Richard Rodgers
Paroles: Lorenz M. Hart
Livret:
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo:

Un spectacle amateur créé pour la Benjamin School for Girls. Une seule représentation!

Genèse:

Résumé:

Création: 25/3/1923 - *** Inconnu (***) - représ.



Théâtre
0009 - Melody Man (The) (1924)
Musique: Richard Rodgers
Paroles: Lorenz M. Hart
Livret: Herbert Fields
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo:

Genèse:

Résumé:

Création: 13/5/1924 - Central Theatre (Broadway) - 56 représ.



Musical
0010 - Garrick Gaieties (The) (1925)
Musique: Richard Rodgers
Paroles: Lorenz M. Hart
Livret:
Production originale:
4 versions mentionnées
Dispo: Résumé  Génèse  Liste chansons  

The Garrick Gaieties, était une revue qui a ouvert à Broadway le 17 mai 1925, au Garrick Theatre. Après de longues années d’errance, cette revue était la première d’une longue série de succès avec de la musique de Richard Rodgers et des paroles de Lorenz Hart. Cette revue a tenu l’affiche durant 211 représentations. Mais c’était aussi la première de la série de revues appelées The Garrick Gaieties.

Genèse: Création La revue a ouvert le 17 mai 1925 à Broadway au Garrick Theatre (théâtre en finalisation de construction et appartenant à la Theatre Guild). Deux représentations étaient prévues, dont le but principal n'était pas artistique mais bien de collecter l'argent nécessaire pour payer les tapisseries décoratives du théâtre en construction. Les critiques furent très positives, et Rodgers et d’autres persuadèrent la Theatre Guild de présenter d’autres représentations. Le spectacle rouvre le 8 juin 1925 et se joue jusqu’au 28 novembre, soit un total de 211 représentations! Plusieurs auteurs ont contribué à l’écriture des différents numéros de la revue dont Edith Meiser, Sam Jaffe, Benjamin Kaye, Morrie Ryskind et Howard J. Green. Productions suivantes Il y eut deux suites, également intitulées The Garrick Gaieties. Elles ont été produites à Broadway par la Theatre Guild, et ont ouvert, respectivement, le 10 mai 1926 et le 4 juin 1930. La musique et les paroles des Gaieties de 1926 ont été écrites par Rodgers et Hart et ont introduit leur célèbre chanson Mountain Greenery. La musique et les paroles de la version de 1930 ont été écrites par beaucoup, y compris Marc Blitzstein, Vernon Duke, Ira Gershwin, et Johnny Mercer.

Résumé: Le numéro d’ouverture, Soliciting Subscriptions était une parodie des prétentions de la Theatre Guild, comme la chanson suivante, Gilding the Guild. Ryskind a écrit des sketchs, dont une satire du président et de Mme Calvin Coolidge, et une parodie du procès Scopes (condamnation d'une enseignant aux Etats-Unis pour avoir enseigné la théorie de l'évolution de Darwin). Le solo de Libby Holman, Black and White a lui aussi été abandonné en cours de série.

Création: 8/6/1925 - Garrick Theatre (Broadway) - 211 représ.



Musical
0011 - Dearest Enemy (1925)
Musique: Richard Rodgers
Paroles: Lorenz M. Hart
Livret: Herbert Fields
Production originale:
2 versions mentionnées
Dispo: Résumé  Commentaire  Génèse  Liste chansons  

Dearest Enemy est un musical avec un livret d'Herbert Fields, des paroles de Lorenz Hart et une musique de Richard Rodgers. Il s'agissait de la première des huit musicals écrits par le duo Rodgers & Hart et l'écrivain Herbert Fields, et la première de plus de deux douzaines de musicals de Rodgers & Hart à Broadway. Le musical se déroule en 1776, pendant la guerre d'indépendance américaine

Genèse: Création Hart a eu l'idée de ce musical en voyant une plaque à Manhattan sur Mary Lindley Murray. Hart, Rodgers et Fields ont d'abord proposé leur musical au père de Fields, Lew Fields, afin qu'il la produise, mais il a refusé, pensant qu'une histoire sur la Guerre d'Indépendance ne serait pas du tout commerciale. À l'époque, Rodgers et Hart étaient de jeunes auteurs-compositeurs totalement inconnus, mais en mai 1925, ils ont écrit des chansons pour une revue caritative, "The Garrick Gaieties", qui est devenue un succès surprise, et leurs chansons sont devenues des succès. Finalement, George Ford, mari d'Helen Ford - qui jouera dans la création - a accepté de le produire. Le musical a été décrit par certains critiques comme une opérette et par d'autres comme un véritable opéra comique. Ford a présenté un Try-Out du musical, encore intitulé "Dear Enemy" à l'Ohio Colonial Theatre en juillet 1925. Après de profondes réécritures, il s'est joué pendant une semaine à Baltimore, pour un second Try-Out, au début de septembre 1925, juste avant Broadway. La production de Broadway a ouvert le 18 septembre 1925 au Knickerbocker Theatre et a fermé le 22 mai 1926, après 286 représentations. Mis en scène par John Murray Anderson, le casting comprenait Flavia Arcaro (Mary), Helen Spring (Jane), John Seymour (Capitaine Harry Tryon), Helen Ford (Betsy Burke), Charles Purcell (Capitaine Sir John Copeland), Alden Gay (Caroline), Marian Williams (Annabelle), Jane Overton (Peg), Andrew Lawlor Jr. (Jimmy Burke)… Le succès du spectacle a conduit à de nombreux autres musicals Rodgers & Hart. Malgré une belle série de représentations, des critiques très favorables et un US Tour réussi, les reprises ont ensuite été peu nombreuses. Revivals Le musical a été repris en 1976 au Goodspeed Opera House, dans le cadre de la commémoration du bicentenaire de l'Indépendance Américaine, et en 1996 au 42nd Street Moon à San Francisco. Dans le cadre d'une création TV, la pièce a été jouée en novembre 1955. Elle est aujourd'hui disponible en DVD.

Résumé: L'histoire est basée sur un incident de la guerre d'indépendance américaine en septembre 1776 lorsque Mary Lindley Murray, sous les ordres du général George Washington, a retenu assez longtemps le général William Howe et ses troupes britanniques en leur servant du gâteau, du vin et leur faisant la conversation dans sa maison de Kips Bay, à Manhattan. Cet épisode a permis à quelque 4 000 soldats américains, fuyant leur défaite de la bataille de Brooklyn, de se rassembler à Washington Heights et de rejoindre les renforts afin de réussir une contre-attaque. La patriote Mary Murray rassemble des jeunes femmes pour coudre des uniformes pour les soldats américains. Mais elles sont tristes de l'absence de leurs jeunes hommes. La séduisante fille de Mary, Jane, ramène le fils du général britannique Tryon, Harry, chez elle; elle le trouve charmant. Son commandant, le général Howe, et quelques officiers britanniques réquisitionnent la maison de Mary comme quartier général temporaire. Mary demande à la maisonnée de belles jeunes femmes de décourager les soldats britanniques, mais les filles ont envie d'engager avec l'ennemi bien plus qu'une simple conversation. Georges Washington envoie un mot à Mary lui demandant d'essayer de retenir Howe et ses officiers pendant la nuit. La fougueuse et féministe nièce irlandaise de Mary, Betsy Burke, rentre à la maison vêtue seulement d'un tonneau après qu'un chien lui ait volé ses vêtements alors qu'elle nageait. Le capitaine britannique Sir John Copeland lui a généreusement fourni le tonneau. Bien que divisés par la nationalité et le sexisme de Copeland, ils tombent amoureux ("Here In My Arms"). Mary organise un bal pour les officiers britanniques, promettant de leur montrer quelques-unes des beautés de la campagne locale. Les soldats britanniques sont heureux de passer du temps à se rafraîchir et à se livrer à la musique, à la danse et au flirt au manoir Murray. Betsy et Sir John rêvent d'être ensemble une fois la guerre terminée alors que Jane et Harry tombent également amoureux ("Bye and Bye"). Le messager de Mary est capturé et Betsy se porte volontaire pour informer le général Washington. On lui dit de retourner chez Mary et, lorsque la côte serait dégagée pour que les soldats américains puissent se déplacer, d'allumer une lanterne puis de l'éteindre. À son retour, Sir John et elle reconnaissent leur amour l'un pour l'autre. Lorsque Sir John s'endort, Betsy allume le signal. Les soldats américains marchent vers le nord en toute sécurité. Sir John est capturé mais, dans un épilogue se déroulant après la fin de la Gurerre d'Indépendance, il est libéré et peut épouser Betty.

Création: 18/9/1925 - Knickerbocker Theatre (Broadway) - représ.



Musical
0012 - Girl Friend (The) (1926)
Musique: Richard Rodgers
Paroles: Lorenz M. Hart
Livret: Herbert Fields
Production originale:
2 versions mentionnées
Dispo: Résumé  Commentaire  Génèse  Liste chansons  

Au début de la saison, Richard Rodgers et Lorenz Hart avaient créé Dearest Enemy (). Ils avaient récolté un succès majeur. Vers la fin de la saison, l’équipe a connu un autre triomphe avec The Girl Friend qui a tenu l’affiche 301 représentations avant d’entreprendre un US Tour de quatre mois dans huit villes. Les performances ingrates d’Eva Puck et de Sammy White, le livret enjoué d’Herbert Fields et les chansons de Rodgers et Hart ont tous contribué à une soirée qui a plu au public et à la critique.

Genèse: The Girl Friend a ouvert sur Broadway au théâtre Vanderbilt le 17 mars 1926 et a fermé le 27 décembre 1926 après 301 représentations. Produit par Lew Fields (le père d'Herbert), mis en scène par John Harwood et des chorégraphie de Jack Haskell, le casting met en vedette Sammy White, Eva Puck et June Cochrane. White et Puck étaient mariés et artistes de vaudeville bien connus de l’époque.

Résumé: Kitty Brown rencontre Robert Mason, un jeune avocat, lors d'un voyage sur un chemin de fer du Canadian Pacific, mais ils sont séparés quand il va galamment à la recherche de son sac perdu et finit par être abandonné quand le train part. Le seul moyen pour Kitty d’obtenir un logement à l’hôtel est de se faire passer pour l’épouse de Richard Dennison, un homme qui doit arriver à l’hôtel le lendemain, où il rencontrera ses beaux-parents, les Burke, et se verra donner 200.000$ s’il peut prouver que sa femme et lui sont mariés depuis un an. Bien sûr, M. Dennison arrive un jour en avance – ivre – tout comme les Burke, qui étaient dans le même train que Kitty. De nombreuses complications s’ensuivent. Un histoire secondaire concerne la relation entre Jennie et Jerry, la préposée au téléphone et au bureau de nuit, ainsi que celle entre Mr et Mrs Burke, clients particulièrement exigeants de l’hôtel.

Création: 17/3/1926 - Vanderbilt Theatre (Broadway) - 301 représ.



Musical
0013 - Lido Lady (1926)
Musique: Richard Rodgers
Paroles: Lorenz M. Hart
Livret: Bert Kalmar • Guy Bolton • Harry Ruby • Ronald Jeans
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Résumé  Commentaire  

Au cours des années 20, la scène anglaise se trouva sinistrée, envahie par les compositeurs américains. Leur succès fut tel que plusieurs d'entre eux, et non des moindres (Kern surtout, mais aussi Gershwin, Porter, Rodgers) écrivirent des oeuvres spécialement pour Londres. C'est le cas de cette "Lido Lady", oeuvre de jeunesse de Richard Rodgers, très différente de ses oeuvres américaines des années 40 et 50, et qui ne fut jamais montée à Broadway.

Genèse:

Résumé: Spencer Weldon a découvert une formule pour la fabrication des balles de tennis. L’exploitation de son brevet, commandité par Harrison, homme d’affaires et grand protecteur des sports, les enrichira tous les deux. Harrison a une fille, Betty, qui. comme son père, aime et pratique tous les sports. Elle est aimée de Harry Dauboy, jeune fêtard qui vaut mieux que sa réputation. Harry obtient d’un ami. Bill Harker, qu’il l’introduise chez Harrison. Il parvient à émouvoir Betty qui lui accordera sa main s’il devient un grand champion. Harrison a organisé une réunion sportive à laquelle prendra part Spencer Weldon, champion amateur de boxe, si redoutable que personne ne veut se mesurer avec lui. Harry Dauboy se propose. Il obtient, secrètement de Spencer qu’il se laisse battre ; en échange de ce service, il l’aidera à conquérir le coeur d’une artiste cinématographique, Mary Crackword, et voici ce qu’il imagine : son ami et complice, Bill Harker, tombera à l’eau, feindra de se noyer et Spencer, héroïque à bon compte, le sauvera sous les yeux de Mary Crackword, enthousiasmée. Malheureusement, Mary Crackword, assoiffée de publicité, ayant eu la même idée que Harry, a déjà obtenu de Bill qu’il se jette à l’eau, afin d’être sauvé par elle, en présence du "Tout-Lido". Spencer, qui ignore cette entente, devance le geste de Mary ; furieuse, l’actrice lui crie son dépit et lui avoue sa supercherie. Spencer s’imagine que Harry l’a trahi : il annule les conventions établies entre eux pour le match et inflige au prétendant à la main de Betty une sévère correction. Betty serait, malgré cette défaite, émue par le courage de Harry si un aventurier — qui se dit être le fameux champion de tennis Gonzalès Rodrigo — ne lui révélait les intentions déloyales de l’apprenti boxeur. Déçue, elle affirme qu’elle ne reverra jamais Harry ; mais le faux Rodrigo et sa complice ont dérobé dans le veston de Spencer la formule qui doit assurer la fortune de Harrison. Celle-ci est retrouvée par Harry Spencer qui, enrichi, n'aura pas de peine à conquérir Mary Crackword et Betty accorde à son amoureux un pardon qu’elle ne songeait guère à lui refuser.

Création: 1/12/1926 - Gaiety Theatre (Londres) - 259 représ.



Musical
0014 - Peggy-Ann (1926)
Musique: Richard Rodgers
Paroles: Lorenz M. Hart
Livret: Herbert Fields
Production originale:
2 versions mentionnées
Dispo: Résumé  Commentaire  Génèse  Isnpiration  Liste chansons  

Après le succès de The Girl Friend (), les deux oeuvres suivantes du duo Rodgers et Hart ouvrent deux nuits consécutives à la fin de décembre 1926: Peggy-Ann () (27/12/1926, 333 représentations) et Betsy () (28/12/1926, 39 représentations). La premier était un musical frais et ambitieux et est devenu l’un des plus gros succès de l'équipe mais le second fut un flop rapide qui a tenu l'affiche un peu plus d’un mois seulement.

Genèse: Le musical a ouvert à Broadway au Vanderbilt Theatre le 27 décembre 1926 et a fermé le 29 octobre 1927, après 333 représentations. Il a été produit par Lew Fields (le père de Herbert) et Lyle D. Andrews. Mis en scène par Robert Milton, il met en vedette Helen Ford dans les rôles de Peggy-Ann, Lester Cole, Lulu McConnellet Betty Starbuck. Le musical était considéré comme audacieux pour son époque: il n’y avait pas de chœur d’ouverture et pas de chansons pendant les 15 premières minutes. L’intrigue, racontée dans un long rêve, se concentre sur les fantasmes de Peggy-Ann. Dans la vraie vie, elle est la nièce du propriétaire d’une pension à New York et la fiancée d’un gars du quartier. Dans ses rêves, elle s’échappe de la terne réalité et devient une riche aventurière avec yacht et mari. Sa première à Broadway a eu lieu le 27 décembre 1926 et le musical a tenu l’affiche durant 333 représentations. Il est arrivé à la fin d’une année incroyable pour Rodgers & Hart: cinq de leurs spectacles se sont joué à Broadway en 1926 - le cinquième, Betsy ouvrant juste le lendemain de Peggy Ann! Pour la version de Londres, le musical a été un peu adapté pour le rapprocher de la norme, avec des bribes de l’histoire de «Dick Whittington». La critique de Stage a estimé qu’une chanson dans la boîte de nuit était très inappropriée, et il y avait de «désagréables insinuations dans plusieurs des paroles de Lorenz Hart».

Résumé: Le personnage-titre (interprété par Helen Ford, dans sa deuxième de trois comédies musicales de Rodgers et Hart, après Dearest Enemy () et avant Chee Chee ()) vit à Glens Falls, New York, et s’ennuie de sa vie. Elle vit dans une pension de famille et est fiancée à Guy Pendleton (Lester Cole), commis d’épicerie. Elle veut vivre des aventures qu’elle ne pourra jamais réaliser dans une petite ville. Et bien qu’elle admette qu’il y a beaucoup de choses dans la vie qui valent théoriquement plus que de l’argent, il faut malheureusement beaucoup d’argent pour les acheter. Elle s’échappe dans ses rêves ce qui nous donne une série d’escapades surréalistes à New York: une visite un grand magasin appartenant à son fiancé Guy Pendleton, un voyage à bord de son yacht de luxe, et à Cuba, où elle se rend dans un centre de villégiature et de course. Ces rêves sont exactement ce dont elle a besoin pour se débarrasser de son ennui, et à son réveil, elle décide que la vie réelle et simple avec Guy à Glens Falls est exactement ce qu’elle veut.

Création: 27/12/1926 - Vanderbilt Theatre (Broadway) - 333 représ.



Musical
0015 - Betsy (1926)
Musique: Richard Rodgers
Paroles: Lorenz M. Hart
Livret: Irvin Caesar
Production originale: Florenz Ziegfeld
1 version mentionnée
Dispo: Résumé  Génèse  Liste chansons  

Après le succès de The Girl Friend (), les deux oeuvres suivantes du duo Rodgers et Hart ouvrent deux nuits consécutives à la fin de décembre 1926: Peggy-Ann () (27/12/1926, 333 représentations) et Betsy () (28/12/1926, 39 représentations). La premier était un musical frais et ambitieux et est devenu l’un des plus gros succès de l'équipe mais le second fut un flop rapide qui a tenu l'affiche un peu plus d’un mois seulement.

Genèse: Deux musicals, deux créations, de Rodgers et Hart ont ouvert leurs portes à la fin de décembre 1926 à un jour d’intervalle. Peggy-Ann () a été l’un des plus grands succès du duo mais Betsy () n’était la petite amie de personne et a disparu après 39 représentations ce qui en fait la deuxième plus courte série du duo après Chee Chee<:span> (), une autre héroïne qui n’a pas intéressé le public. Certain avancent que le musical aurait eu besoin d’un Try-Out plus long, et c’est surprenant que le producteur Ziegfeld<:span> – qui est tout sauf un débutant – n’ait prévu pour cette production coûteuse une si courte tournée de Try-Out. La première mondiale a eu lieu au National Theatre de Washington, le mardi 21 décembre 1926, soit 5 jours avant la soirée d’ouverture de Broadway, le 28 décembre – en se rappelant que la première de Peggy-Ann des mêmes auteurs s’est déroulée le 27 septembre à Broadway. Les mentions du programme concernant le livret et la mise en scène ne sont pas claires, trahissant que clairement le spectacle était en difficulté. Le programme du Try-Out à Washington a crédité Irving Caesar<:span> et David Freedman<:span> pour le «livret» et Bertram Harrison<:span> pour les «dialogues». Mais, cinq jours plus tard à Broadway, il n’y avait aucun crédit officiel pour le «livret», de sorte que les «dialogues» ont été attribués à Caesar<:span> et Freedman<:span> avec des révisions par William Anthony McGuire<:span> (Le nom de Harrison<:span> ne paraissait plus dans le programme). Pour la mise en scène, le programme du Try-out créditait le chorégraphe Sammy Lee<:span> d’un «Mise en scène par», et pour Broadway, McGuire<:span> reçut un crédit de «Mis en scène et révisé par». Pour Washington, Louis Gress<:span> est le directeur musical, mais pour Broadway, il est remplacé par Victor Baravalle<:span>. Presque à la dernière minute, Ziegfeld a inséré une chanson (non écrite par Rodgers et Hart) car Belle Baker estimait que la partition ne lui offrait jusque-là aucune grande chanson à défendre. C’est comme cela que le Blue Skies d’Irving Berlin est devenu la chanson à succès du musical. Cette chanson a traversé le siècle à Broadway et a été enregistrée par de très nombreux artistes. Étonnement, Baker n’a elle jamais enregistré cette chanson emblématique. Rodgers et Hart ne savaient rien de ce rajout jusqu’au soir d’ouverture, lorsqu’ils ont vu le programme qui annonçait que Blue Skies avait été « spécialement composée pour Mlle Belle Baker par M. Irving Berlin ». The Complete Lyrics of Irving Berlin indique que la chanson a été écrite vers le 16 décembre (à peine 5 jours avant l’ouverture de Washington et 12 jours avant la première à New York). Clairement, Ziegfeld et Baker n’ont volontairement pas partagé cette information avec Rodgers et Hart (Berlin a peut-être lui supposé que Rodgers et Hartétaient au courant de l’ajout). The Complete Lyrics of Irving Berlin comprend une version humoristique de Blue Skies (écrite en 1975, auteur inconnu) dans laquelle Rodgers et Hartse plaignent que leur partition a été détournée par l’inclusion de la chanson de Berlin. Le musical Betsy s’est en fait perdu dans le territoire des Variety avec une série de numéros de spécialités, dont aucun n’avait grand-chose à voir avec l’intrigue. En plus de Blue Skies, il y avait deux séquences musicales pour Borrah Minnevitch et son Harmonica Symphony Orchestra; quatre numéros de danse; et enfin une parenthèse tardive au deuxième acte pour que Baker puisse interpréter un medley de ses tubes favoris, y compris le sentimental My Kid.

Résumé: L’ histoire est très ténue: Mama Kitzel (Pauline Hoffman) décide qu’aucun de ses enfants ne pourra se marier tant que sa fille aînée Betsy (la star Belle Baker) n’est pas mariée. Cela inquiète et irrite ses trois fils Louie (Jimmy Hussey), Joe (Ralph Whitehead) et Moe (Dan Healy), qui sont tous à la tête d’entreprises florissantes (respectivement une boutique de tailleur, un salon de coiffure et un restaurant) et ont de riches amoureuses: Winnie Hill (Madeline Cameron) pour Louie, Flora Dale (Evelyn Law) pour Joe et May Meadow (Barbara Newberry) pour Moe. En outre, la jeune sœur de Betsy, Ruth (Bobby Perkins), a elle aussi un amoureux (Archie, joué par Kearns). Mais Cupidon intervient… Betsy et Archie décident de se marier, laissant le reste de leurs frères et sœurs de Betsy libres de poursuivre leurs intérêts amoureux.

Création: 28/12/1926 - New Amsterdam Theatre (Broadway) - représ.



Musical
0016 - Lady Luck (1927)
Musique: H.B. Hedley • Jack Strachey • Richard Rodgers
Paroles: Desmond Carter • Lorenz M. Hart
Livret: Frith Shepard • Greatrex Newman
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Résumé  Commentaire  Liste chansons  

Genèse:

Résumé: L'histoire suit trois associés d’une société de courtage new-yorkaise: Lester, Morton et Windy Bleugh. Ces messieurs sont très heureux d’eux-mêmes car ils ont acquis beaucoup de stock dans la prometteuse mine "Lady Luck" avec laquelle ils pourraient toucher le jackpot. Ils fêtent cette nouvelle en compagnie de leur ami Van Hoover, gérant de la compagnie théâtrale "Baby Face", et de toutes les jeunes filles de la troupe. Le premier drame est lié à la vedette de la troupe qui fait des crises de colère. Le directeur décide de la renvoyer et, lorsque Little Jane, l’assistante de la modiste, auditionne pour lui de façon impromptue, elle obtient le rôle. La deuxième crise survient avec un télégramme pour dire que la mine de "Lady Luck" est épuisée au-delà de trente pieds de profondeur. L’espoir renaît quand un messager arrive pour dire qu’un oncle de Windy est mort et lui a laissé six millions de dollars à condition d'épouse ses veuves... Il en a 6 puisque l’oncle de Windy vivait à Salt Lake City, où la polygamie (des mormons) est autorisée! Tout le monde part en Utah où Windy se marie donc à contrecoeur six fois - alors qu'il ne pense tout le temps qu'à Little Jane. Finalement, après une série d’événements impliquant Van Hoover et la police motorisée - et de nombreux va-et-vient - les 'mariages' sont annulés et les épouses "partagées" entre différents maris, Windy obtenant sa Little Jane. Mais voilà! Les six millions de dollars sont acquis, toutes les veuves sont mariées et en plus, la mine "Lady Luck" n’est finalement pas épuisée, de sorte que tout le monde est riche et heureux et marié dans la vraie tradition de la comédie musicale!!!!

Création: 27/4/1927 - Carlton Theatre (Londres) - représ.



Revue
0017 - One Dam Thing after Another (1927)
Musique: Richard Rodgers
Paroles: Lorenz M. Hart
Livret: Ronald Jeans
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Commentaire  

Genèse:

Résumé:

Création: 20/5/1927 - London Pavilion (Londres) - 236 représ.



Musical
0018 - Connecticut Yankee (A) (1927)
Musique: Richard Rodgers
Paroles: Lorenz M. Hart
Livret: Herbert Fields
Production originale: Lew Fields
8 versions mentionnées
Dispo: Résumé  Génèse  Isnpiration  Liste chansons  

A Connecticut Yankee a été le premier de trois musicals de Richard Rodgers et Lorenz Hart à ouvrir au cours de la saison. Il est devenu leur plus long succès à ce jour, avec 418 représentations (dans l’ensemble des musicals que créeront Rodgers et Hart, A Connecticut Yankee est leur deuxième plus gros succès, dépassé uniquement en 1942 par By Jupiter, qui s’est joué 427 représentations). A Connecticut Yankee a été suivi par le décevant She’s My Baby (seulement 2 mois), puis par Present Arms, un modeste succès qui a tenu l’affiche quatre mois et qui a donné lieu naissance au standard You Taken Advantage of Me.

Genèse: Création (1928) A Connecticut Yankee a ouvert à Broadway au Vanderbilt Theatre le 3 novembre 1927 et s’est joué jusqu’au 27 octobre 1928 pour 421 représentations. Mis en scène par Alexander Leftwich, avec des chorégraphies de Busby Berkeley, il met en vedette William Gaxton (Martin/The Yankee), Constance Carpenter (Alice Carter/The Demoiselle Alisande la Carteloise), et June Cochrane (Maîtresse Evelyn Al Belle-Ans). Ce fut un énorme succès à Broadway. Ce fut une grande surprise quand la production londonienne - avec un titre plus « anglais » - A Yankee at the Court of King Arthur - a été un flop, avec seulement 43 représentations. Revival (1943) Un revival a ouvert à Broadway au Martin Beck Theatre (l’actuel Al Hirschfeld Theatre) le 17 novembre 1943 et a fermé le 11 mars 1944, après 135 représentations. Mis en scène par John C. Wilson et chorégraphié par William Holbrook et Al White, Jr., il a mis en vedette Vivienne Segal (Lt. Merrill/Queen Morgan Le Fay), Dick Foran (Lt. Martin Barrett), Vera-Ellen (Maîtresse Evelyn Al Belle-Ans), et Robert Chisholm (Admiral Arthur/King Arthur of Britain). Autres versions Une adaptation télévisée est diffusée sur NBC en décembre 1955, avec Robert Eddie Albert, Robert Janet Blair, Robert Gale Sherwood et Robert Boris Karloff. New York Center Encores! a présenté une version semi-concert en 2001, avec Christine Ebersole (Fay Morgan/Morgan Le Fay), Henry Gibson (Arthur Pendragos/King Arthur), Ron Leibman (Sir Launcelot) et Jessica Walter (Guinevere).

Résumé: Dans les années 1920, dans le Connecticut, Martin va épouser Fay. Quand une des anciennes conquêtes, Alice, lui rend visite, Fay l’assomme avec une bouteille de champagne dans une crise de jalousie. Alors que Martin est inconscient, il se retrouve dans ses songes à la cour du roi Arthur en 528. Surnommé "Sir Boss" par Arthur, Martin tente d’industrialiser de Camelot, ce qu’il fait, en y installant entre autres des téléphones et des radios. Pendant ce rêve, il tombe amoureux de Demoiselle Alisande, qui est ensuite kidnappée par la sœur maléfique du roi, Morgan Le Fay. Martin sauve Alisande juste au moment où il se réveille et se rend compte qu'il devrait épouser Alice de nos jours au lieu de Fay. Le revival de 1943 a été retravaillé par Rodgers et Hart. Le contexte a été changé pour s’adapter au contexte de guerre de l’époque, et le spectacle a montré un chevalier et sa demoiselle dans une jeep. "Morgan Le Fay" a été transformé en une sorcière, véritable anti-héroïne, et la chanson To Keep My Love Alive a été écrite spécialement pour ce revival.

Création: 3/11/1927 - Vanderbilt Theatre (Broadway) - 418 représ.



Musical
0019 - She's my Baby (1928)
Musique: Richard Rodgers
Paroles: Lorenz M. Hart
Livret: Bert Kalmar • Guy Bolton • Harry Ruby
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Résumé  Génèse  Liste chansons  

She’s My Baby de Richard Rodgers et Lorenz Hart a été le deuxième des trois musicals créés par le duo à Broadway durant la saison 1927-1928. Il a suivi le gros succès A Connecticut Yankee de deux mois, mais malheureusement n’a pas été accueilli avec le même enthousiasme et a fermé après 71 représentations seulement. Un vrai flop. Mais le duo a rebondi plus tard au printemps avec le succès, il est vrai modéré, de Present Arms.

Genèse: Sur papier, le musical She’s My Baby semblait avoir tout pour lui: une partition de Rodgers et Hart, un livret de Guy Bolton, Bert Kalmar et Harry Ruby, les danseurs Nick Long Jr. et Pearl Eaton, le danseur et comique Clifton Webb, le comique William Frawley, un héros et une héroïne joués par Jack Whiting et Irene Dunne, et surtout l’incomparable clown Beatrice Lillie dans le rôle de la bonne Tilly. Oh, Please! de Vincent Youmans, avec Beatrice Lillie avait été un flop principalement en raison des contraintes imposées par le livret du spectacle. Elle avait dans ce spectacle à la fois des moments comiques et des moments romantiques, et clairement elle assumait moins ce second aspect. Tout le monde semblait d’accord sur le fait que le format de la revue lui convenait nettement mieux car les revues lui fournissaient d’incomparable opportunités comiques sans qu’un livret vienne limiter son expression. Elle s’est pourtant lancé dans l’aventure du musical She’s My Baby avec enthousiasme mais malgré un rôle comique (la bonne Tilly) taillé sur mesure pour elle, She’s My Baby n’a pas fonctionné pour la comédienne et il ne s’est joué que 71 représentations, encore moins que Oh, Please! et ses 75 représentations. En conséquence, Lillie est retournée presque définitivement vers les revues et ne réapparaitra dans un musical de Broadway qu’avec High Spirits en 1964, un peu de quarante ans plus tard! She’s My Baby, qui a ouvert ses portes début janvier 1928, n’a reçu que des avis tièdes, la plupart des blâmes allant au livret et la plupart des éloges allant à Beatrice Lillie. Probablement parce que Rodgers et Hart avaient mis toute leur énergie pour les numéros de spécialité de Bea Lillie, comme l’avoue Rodgers dans son autobiographie. Sa conclusion est très claire : «Il n’y a pas eu de bagarres et ni d’amertume de la part de qui que ce soit. Personne n’était à blâmer, sauf moi, d’avoir participé à un spectacle que j’aurais dû éviter.»

Résumé: Le jeune producteur Bob Martin a besoin d’argent pour créer un spectacle musical, c’est-à-dire mettre en vedette sa petite amie, Polly. Son riche oncle, M. Hemingway, investisseur potentiel, doit être convaincu que Bob vit mainteanat une vie de famile comme il faut. Il dit donc prouver à son oncle qu'il a une femme et un enfant. C'est la seule solution pour obtenir le prêt financier nécessaire à la création de son spectacle. Tilly, la bonne, va lui servir d’épouse, et le bébé du concierge de progéniture. Après des complications, la ruse se termine bien pour tout le monde…

Création: 3/1/1928 - Lunt-Fontanne Theatre (Broadway) - 71 représ.



Musical
0020 - Present Arms (1928)
Musique: Richard Rodgers
Paroles: Lorenz M. Hart
Livret: Herbert Fields
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Résumé  Liste chansons  

Richard Rodgers et Lorenz Hart ont créé trois de leurs musicals durant la saison 1927-1928. A Connecticut Yankee est devenu le deuxième plus long spectacle de leur partenariat, mais She’s My Baby a été un flop qui n’a tenu l'affiche que deux mois. Cependant, ils ont terminé la saison avec un modeste succès, mais succès quand-même, Present Arms. La partition comprenait You Took Advantage of Me, l’un de leurs plus grands succès, présenté par Joyce Barbour et Busby Berkeley, qui ont également chorégraphié le spectacle.

Genèse:

Résumé: Un homme de Brooklyn sert comme soldat à Pearl Harbor. Il tombe amoureux d’une fille qui appartient à la noblesse anglaise. Mais elle est aussi courtisée par un Allemand, qui cultive des ananas à Hawaï. Afin de faire bonne impression, notre jeune de Brooklyn se fait passer pour un capitaine mais il est découvert et expulsé de l’armé. Il perd la fille, jusqu'à ce qu'il fasse ses preuves dans un naufrage.

Création: 26/4/1928 - Brooks Atkinson Theatre (Broadway) - 155 représ.



Musical
0021 - Chee Chee (1928)
Musique: Richard Rodgers
Paroles: Lorenz M. Hart
Livret: Herbert Fields
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Résumé  Commentaire  Liste chansons  

Des vingt-trois musicals de Rodgers et Hart de Broadway, Chee-Chee a connu la plus courte série de représentations, et ce n’est que 50 ans plus tard, en 1976, quand Rex<:span> a fermé après 49 représentations seulement, qu’un autre musical de Rodgers connaitra une si courte vie.

Genèse:

Résumé: Li-Pi Tchou, le fils du Grand Eunuque, et sa femme Chee-Chee fuient Pékin car Li-Pi n'a aucune envie de devenir lui-même eunuque, ce qu'exige son métier. Au cours de leur voyage, ils sont attaqués par des tartares, des moines et des brigands. Chee-Chee est kidnappée mais Li-Pi Tchou la sauve. Lorsque le grand eunuque rattrape son fils et lui ordonne de se préparer pour la grande opération, Chee-Chee et son amie Li-Li Wee s'arrangent pour qu'un ami kidnappe d'abord puis remplace Li-Pi par le chirurgien local.

Création: 25/9/1928 - Brooks Atkinson Theatre (Broadway) - 31 représ.



Musical
0022 - Spring is here (1929)
Musique: Richard Rodgers
Paroles: Lorenz M. Hart
Livret: Owen Davis
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Génèse  Liste chansons  

Un musical du duo Rodgers et Hart qui est plus modeste que ce qu'ils avaient présenté ces dernières années. Le spectacle n'a pas été un succès mais a introduit la chanson With a Song in My Heart qui est devenue un tube puis un standard aujourd'hui.

Genèse: Spring Is Here de Richard Rodgers et Lorenz Hart a été le premier musical à Broadway à suivre la création de Fioretta, une opérette «à grand-spectacle». Si on compare les deux, Spring Is Here ressemble à un «Princess musical» (). Il est vrai que dans Spring Is Here était plus petit et moins extravagant que ce que le duo avait proposé ces dernières années. Toute l’action du livret d’Owen Davis se déroule dans une propriété de Long Island. En fait, toutes les scènes du premier acte ont lieu dans le jardin de la villa et la distribution et le chœur étaient relativement peu nombreux. Cela donnait une intimité confortable pour décrire une série d’enchevêtrements amoureux.

Résumé:

Création: 11/3/1929 - Neil Simon Theatre (Broadway) - 104 représ.



Musical
0023 - Heads Up! (1929)
Musique: Richard Rodgers
Paroles: Lorenz M. Hart
Livret: John McGowan • Paul Gerard Smith
Production originale:
3 versions mentionnées
Dispo: Résumé  Génèse  Liste chansons  

Heads Up! est une œuvre de Richard Rodgers et Lorenz Hart qui n'a - à Broadway du moins - été ni un flop ni un succès. Il faut dire que sa première surevenait quelques jours après le Krash de 1929 à Wall Street, l'intérêt des New Yorkais était ailleurs.

Genèse: Me for You de Richard Rodgers et Lorenz Hart, avec un livret de Owen Davis, a subi un Try-out chaotique à Detroit durant les deux dernières semaines de septembre 1929, de sorte qu’il n’a pas ouvert immédiatement dans la foulée à Broadway. Quand il a été joué un mois plus tard, dans un second Try-Out, à Philadelphie, il avait un nouveau titre Heads Up!, son livret avait été entièrement réécrit par John McGowan et Paul Gerard Smith et de nombreuses chansons avaient été supprimées (mais la chanson-titre de Me for You a été conservée pour la nouvelle version), il y a eu des remplacements majeurs dans la distribution, et le metteur en scène original, Alexander Leftwich, avait quitté le projet. Heads Up! a ouvert finalement à Broadway le 11 novembre 1929, mais ne s’est joué que cinq mois et a terminé en perte financière. Il n’y a pas eu d’US Tour. La production londonienne a ouvert le 1er mai 1930 au Palace Theatre, avec un livret une nouvelle fois adapté mais a été une grande déception qui n’a tenu l’affiche que deux semaines, un flop complet. Les critiques et le public sont restés insensibles faces aux sages personnages cinglés et cyniques. En outre, le public londonien ne s’intéressait pas à l’histoire de la prohibition. La sentiment général était: «Trop américain». Le musical a été adapté au cinéma par John McGowan et Jack Kirkland. Le film a été réalisé par Victor Schertzinger. Il est aujourd’hui presque totalement oublié. Même si ce musical a virtuellement disparu, les chansons qui ont émergé de la partition sont délicieuses, et l’intrigue elle-même est très amusante, avec de nombreuses possibilités comiques pour Victor Moore, des interludes découpés pour Alice Boulden et Betty Starbuck, des moments de danse pour Ray Bolger, et des murmures romantiques pour Jack Whiting et Barbara Newberry.

Résumé: L’intrigue s’intéresse au luxueux yacht Silver Lady, qui appartient à Martha Trumbell (Janet Velie). Elle ne sait pas que le capitaine du yacht, Denny (Robert Gleckler), utilise le bateau pour un trafic d’alcool. Mais le lieutenant de la Garde côtière Jack Mason (Jack Whiting), qui est le petit ami de la fille de Martha, Mary (Barbara Newberry), découvre l’opération et arrête le trafiquant. Le comique Victor Moore a joué le rôle du cuisinier du yacht « Skippy » Dugan. Il aurait travaillé auparavant dans une grande maison mais tente aujourd’hui de révolutionner la cuisine avec ses inventions culinaires.

Création: 11/11/1929 - Neil Simon Theatre (Broadway) - 144 représ.



Musical
0024 - Simple Simon (1930)
Musique: Richard Rodgers
Paroles: Lorenz M. Hart
Livret: Ed Wynn
Production originale: Florenz Ziegfeld
2 versions mentionnées
Dispo: Résumé  Génèse  Liste chansons  

Genèse: Simple Simon était la deuxième comédie musicale de la saison de Richard Rodgers et Lorenz Hart. Trois mois plus tôt, Heads Up! () avait ouvert le 11 Novembre 1929, à l’Alvin Theatre (actuellement le Neil Simon Theatre) pour 144 représentations avec une partition qui comprenait l’indémodable «Un navire sans voile». Simple Simon s’est joué quatre mois à Broadway avant de tourner pendant six mois. Le spectacle a peut-être dégagé un petit profit. Sa série à Broadway a totalisé 135 représentations, soit le même nombre de représentations que la prochaine comédie musicale America’s Sweetheart () de Rodgers et Hart, qui ouvrira ses portes en 1931. Pendant la période de la tournée, «Simple Simon» s’est à nouveau arrêté à Broadway pour une courte série (16 représentations) au Majestic Theatre de Broadway. Outre «Simple Simon» et «America’s Sweetheart» (), sept autres musicals de Rodgers et Hart ont ouvert au cours de la décennie: «Jumbo» (), «On Your Toes» (), «Babes in Arms» (), «I’d Rather Be Right» (), «I Married an Angel» (), «The Boys from Syracuse» () et «Too Many Girls» (). Dans cette bizarre histoire, on suit Simple Simon un vendeur de journaux qui passe son temps dans un pays de conte de fées où les mauvaises nouvelles n’existent as. Ce musical n’a qu’un seul but: servir Ed Wynn, l’une des plus grandes et des plus aimées stars de Broadway de l’époque. E musical ressemblait plus à une revue où notre star pouvait briller. Surtout que la production de Ziegfeld était somptueuse grâce aux décors de Joseph Urban. La partition de Rodgers et Hart introduit un tube: «Ten Cents a Dance». Après l’ouverture de Broadway, «Simple Simon» est passé sous le bistouri de nombreuses révisions. «I Want That Man» a été ajoutée mais a été abandonnée plus tard dans la série. Deux autres chansons ont été ajoutées pour Ruth Etting: «Happy Days and Lonely Nights» (paroles de Billy Rose, musique de Fred Fisher) et «Love Me or Leave Me» (paroles de Gus Kahn, musique de Walter Donaldson). Cette dernière était le numéro signature d’Etting, qu’elle avait créé dans «Whoopee» en 1928, et il deviendra le titre de sa biographie cinématographique en de 1955 film, avec Doris Day en tête d’affiche. «I Still Believe in You», «I Can Do Wonders with You», «The Trojan Horse» et le sketch «In Your Chapeau» ont été abandonnés, et le tube du musical, «Ten Cents a Dance» a été transféré du deuxième acte au premier. Pendant les Try-out, Lee Morse a joué le rôle de Sal et vingt-quatre heures avant la première de Broadway, elle a été remplacée par Ruth Etting. Beaucoup mentionnent incorrectement Lee Morse dans la distribution d’ouverture de Broadway, et on suppose que les programmes de la première semaine de représentations avaient été imprimés avant que Morse ne soit remplacée. Dans au moins une publicité pré-Broadway, Seymour Felix a été crédité «Mis en scène par», mais pour New York, il a été crédité pour la chorégraphie et Zeke Colvan pour la mise en scène des parties parlées.   Pendant la préproduction, la chanson «He Dances on My Ceiling» a été supprimée et elle est devenue une chanson indémodable de Rodgers et Hart sous son titre officiel qui lui sera donné plus tard, «Dancing on the Ceiling». Cette chanson était destinée à Cendrillon et un chœur, et à la fin de 1930, elle sera introduite dans la comédie musicale londonienne «Ever Green» (), où elle a été interprétée par Jessie Mathews et Sonnie Hale. Un autre bijou de Rodgers et Hart destiné à «Simple Simon» était leur envoûtante et introspective «He Was Too Good to Me» (intitulé à cette époque «He Was Too Good to Be True») qui était chantée par Morse. Lorsque Morse a été remplacée par Etting, la chanson a été retirée du spectacle, mais elle est devenue un standard qui a été enregistré par des chanteurs aussi divers que Barbara Cook et le Kingston Trio. D’autres chansons ont également été retirées lors des Try-out: «Frivolous Sal» et «Say When-Stand Up-Drink Down». Le premier acte des Try-out se terminait avec «Fairyland Ball». «In Your Chapeau» s’appelait encore «Hat Number». «Ten Cents a Dance» n’a pas été chantée avant la dernière représentation du Try-out de Boston. Durant cette représentation, Morse a créé cette chanson – devenue aujourd’hui un classique – mais était «dans un état extrême d’ébriété» et a été «rapidement congédiée». Comme indiqué ci-dessus, Etting a sauvé la situation en catastrophe, reprenant le rôle en 24 heures pour l’arrivée à Broadway, et fait de «Ten Cents a Dance» l’une de ses chansons-signature. Pour le National Tour qui a suivi la série à Broadway, Wini Shaw a joué Sal, et parmi les chansons ajoutées pour cette tournée, il y a «Bluebeard’s Beard» (musique de Rodgers; il semble être un numéro sans paroles), «Peter Pan» (paroles de Hart, musique de Rodgers), «Jazz» (parolier et compositeur inconnu, et peut-être une séquence de danse), «The Ballet Blues» (un solo de danse pour Harriet Hoctor) et «I’m Yours» (provient du film «Leave It to Lester»; paroles de E. Y. Harburg, musique de Johnny Green).

Résumé: Simon possède un kiosque à journaux à Coney Island, mais au lieu de se concentrer sur les nouvelles du jour, il préfère lire des livres pour enfants. Quand il s’endort, il se retrouve dans un pays féerique habité par des gens comme Jack et Jill, Little Boy Blue, Bo-Peep, Old King Cole, Bluebeard, Goldylocks, Puss in Boots, Hansel et Gretel, et la Vieille Dame dans la chaussure. Et avec les personnages de Cendrillon, le Prince charmant, le Petit Chaperon Rouge (et son loup, nommé Wolff), Raiponce et Blanche-Neige. Tout cela dans les bois!!!

Création: 19/2/1930 - Ziegfield Theatre (Broadway) - 135 représ.



Musical
0025 - Ever Green (1930)
Musique: Richard Rodgers
Paroles: Lorenz M. Hart
Livret: Benn Levy
Production originale:
2 versions mentionnées
Dispo: Résumé  Synopsis  Génèse  Liste chansons  

Genèse: Capitalising on the success of Jessie Matthews' performance in the 1930 West End production of Rodgers and Hart's Ever Green musical, producer Michael Balcon engaged her for Emlyn Williams' film adaptation of Benn W. Levy's stage play. Harry M. Woods added four songs, dropping a number of the original Rodgers and Harts numbers. RKO, Fred Astaire's Hollywood studio, prevented Balcon from engaging Astaire, who was then appearing in The Gay Divorce at London's Palace Theatre, and wanted to appear with Matthews. Contemporary reviews commented that such a partnership would be popular with critics and public.[3] Even though Matthews was at the peak of her popularity at the time, she was near to a mental breakdown during the making of the film.[4] She credits director Victor Saville in her autobiography Over My Shoulder with giving her the support needed to complete the filming.

Résumé: Harriet Green, a music hall star of the Edwardian period, has given birth, out of wedlock, to a daughter. Harriet flees to South Africa to raise her daughter away from the spotlight. The years pass, and now her daughter, Harriet Hawkes, returns to London to try to get into show business. A publicity man, Tommy, sees that young Harriet is a dead ringer for her famous mother and convinces a theater producer to star her in a new revue as a miraculously youthful Harriet Green. The public believes the ruse and believes that Tommy is her son. This leads to complications, because Harriet and Tommy fall in love.

Création: 3/12/1930 - Adelphi Theatre (Londres) - représ.



Film
0026 - Hot Heiress (The) (1931)
Musique: Richard Rodgers
Paroles: Lorenz M. Hart
Livret:
Production originale:
0 version mentionnée
Dispo:

Genèse:

Résumé:

Création: //1931 - *** Film (***) - représ.



Musical
0027 - America's Sweetheart (1931)
Musique: Richard Rodgers
Paroles: Lorenz M. Hart
Livret: Herbert Fields
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Résumé  Synopsis  Génèse  Liste chansons  

The show is a Hollywood satire. Two young lovers hitchhike to Hollywood to make their fortune. The girl hits it big and she loses interest in her boyfriend, who hasn’t done well. As the result of talking pictures, the tables are reversed, and the boy is a big star and the girl is down, but they make up.

Genèse: The musical, which opened in February, 1931, at New York's Broadhurst Theatre, was the last of the "early" Rodgers and Hart musicals, and the team's final stage collaboration with Herbert Fields, with whom they had created such smash hits of the twenties as Peggy-Ann, A Connecticut Yankee, and Dearest Enemy. Among the stars were Jack Whiting as Michael Perry, Rodgers and Hart regular Inez Courtney as Madge, popular French star Jeanne Aubert as popular French star Denise Torel, and newcomer Harriette Lake (who would later change her name to Ann Sothern) as Geraldine March. The reviews were mixed-to-excellent, with some critics waxing rhapsodic over the Fields/Rodgers/Hart skewering of movieland, while others (notably Dorothy Parker) found the songs pleasant and the book less so. (Ms. Parker also commented on the fact that Jeanne Aubert's husband had gone to court to prevent his wife's stage career. "Say what you will, the man is obviously a drama critic" she noted in true Parker fashion.) After a modest but successful run on 135 performances, America's Sweetheart virtually vanished. For that matter, so did Rodgers and Hart. In spite of their great glee in tweaking tinsel town, it appeared that work was more plentiful for them in Hollywood, and they headed west to write a series of screen musicals (the most noteworthy of which was the gloriously innovative Love Me Tonight with Jeannette MacDonald and Maurice Chevalier). They stayed away from Broadway for almost five years. When they returned to in November 1935, with Jumbo, their style had grown noticeably more sophisticated.

Résumé: Michael and Geraldine, came to Hollywood from St. Paul, Minnesota, determined to be silent-movie stars Geraldine becomes a success, Michael doesn't. Then come the talkies, and the situation reversed: Geraldine has a lisp (remember Marion Davies?), and now Michael is the hot property. Needless to say, love wins out in the end. First mooted as Came the Dawn, then Come Across, it finally appropriated Mary Pickford's nickname to become America's Sweetheart

Création: 10/2/1931 - Broadhurst Theatre (Broadway) - représ.



Film
0028 - Phantom President (The) (1932)
Musique: Richard Rodgers
Paroles: Lorenz M. Hart
Livret:
Production originale:
0 version mentionnée
Dispo: Résumé  

Genèse:

Résumé: Tant pis pour les espoirs présidentiels du banquier T.K. Blair, son parti estime qu’il a trop peu de flair pour devenir président. Mais dans un salon médical, les patrons du parti trouvent le sosie de Blair, le docteur Varney, un escroc. Bien sûr, ils complotent pour faire de Varney le personnage public de T.K.Blair; au début, il trompe même la petite amie de Blair, Felicia, déclanchant une intrigue romantique. À l’approche de la veille des élections, les conspirateurs font face au problème de ce qu’il faut faire de Varney… qui a lui-même des décisions difficiles à prendre.

Création: //1932 - *** Film (***) - représ.



Film
0029 - Love me tonight (Film) (1932)
Musique: Richard Rodgers
Paroles: Lorenz M. Hart
Livret:
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Résumé  Commentaire  Isnpiration  

Dans son livre «Hollywood in the Thirties», John Baxter écrit: «S'il existe un meilleur musical des années '30, on se demande ce que cela peut être.» En 1990, Love Me Tonight a été sélectionné pour être conservé dans le National Film Registry des États-Unis par la Bibliothèque du Congrès comme étant «culturellement, historiquement ou esthétiquement significatif».

Genèse:

Résumé: L'histoire commence à Paris alors qu'un tailleur (Maurice Chevalier) ouvre sa boutique. Un de ses clients, le jeune vicomte de Varese (Charles Ruggles) ne venant pas régler les nombreux costumes qu'il lui a confectionné, Maurice se rend au château où habite l'oncle du vicomte. Sur le chemin, il rencontre une jeune femme (Jeanette MacDonald) dont il tombe aussitôt amoureux. Celle-ci, le croyant fou, refuse de dire son nom et s'éloigne. À son arrivée au château, le vicomte, n'ayant pas envie que sa famille sache qu'il a des dettes, fait passer Maurice pour un baron. Le tailleur ne proteste pas étant donné que la jeune femme rencontrée sur la route est princesse et qu'elle vit au château.

Création: 18/8/1932 - *** Film (***) - représ.



Film
0030 - Dancing Lady (1933)
Musique: Richard Rodgers
Paroles: Lorenz M. Hart
Livret:
Production originale:
0 version mentionnée
Dispo: Résumé  Commentaire  

Genèse:

Résumé: Millionaire Tod Newton takes his friends on a slumming trip to a burlesque show and finds himself attracted to Janie Barlow, one of the strippers. When the place is raided, Tod bails the broke Janie out, but she accepts the money only as a loan. That same night, Tod also send her fifty dollars to buy herself a dress "without a zipper." She decides to move uptown and try out for a new show directed by Patch Gallagher, but when she can't get past the doorman, and even following Patch everywhere won't help, Tod again comes to her rescue by secretly arranging to back the show on condition that Patch hire Janie for the chorus. Patch doesn't want anything to do with a rich man's girl friend, but when he sees how well Janie dances, he places her in the front row. Soon Tod proposes and Janie accepts, but only if the show fails. Meanwhile, Patch has realized that neither his show nor his star, Vivian Warner, is right, so he gives Janie the lead of the new version. Although Patch and Janie are attracted to each other, Janie decides to go away with Tod when he secretly withdraws his backing and rehearsals stop. While they are away, Patch uses his own money for the show. When Janie returns and discovers Tod's deception, she begs Patch to take her back. On opening night, Janie is a big hit in her numbers with Fred Astaire and Nelson Eddy, and Tod realizes that Broadway, not Park Avenue should be Janie's address. Patch and Janie also realize that they are more than star and director.

Création: //1933 - *** Film (***) - représ.



Film
0031 - Hallelujah, I'm A Bum (1933)
Musique: Richard Rodgers
Paroles: Lorenz M. Hart
Livret:
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Résumé  

Genèse:

Résumé: Le temps est à la Dépression économique suite au krach de 1929. Portant un costume et un chapeau blancs et une chemise sombre, Jolson est Bumper, le "maire" d’un groupe de clochards qui traînent dans Central Park, sortes de happy-go-lucky des années '30, version beatniks. Lorsque Bumper rencontre une fille amnésique (Madge Evans) et tombe amoureux d’elle, il obtient un emploi afin de prendre soin d’elle, puis elle retrouve sa mémoire.

Création: 3/2/1933 - *** Film (***) - représ.



Film
0032 - Hollywood Party (1934)
Musique: Richard Rodgers
Paroles: Lorenz M. Hart
Livret:
Production originale:
0 version mentionnée
Dispo: Résumé  

Genèse:

Résumé: A movie star''s gala celebration creates chaos.

Création: //1934 - *** Film (***) - représ.



Film
0033 - Manhattan Melodrama (1934)
Musique: Richard Rodgers
Paroles: Lorenz M. Hart
Livret:
Production originale:
0 version mentionnée
Dispo: Résumé  Commentaire  

Genèse:

Résumé: Two boyhood pals grows up and find themselves on opposite side of the law: a persecuting attorney and a racketeer. Further complicating their lives is the woman they both love.

Création: //1934 - *** Film (***) - représ.



Film
0034 - Nana (1934)
Musique: Richard Rodgers
Paroles: Lorenz M. Hart
Livret:
Production originale:
0 version mentionnée
Dispo: Résumé  Commentaire  

Genèse:

Résumé: A streetwalker rises to stage stardom but triggers a scandal when two brothers fall for her.

Création: //1934 - *** Film (***) - représ.



Musical
0035 - Jumbo (1935)
Musique: Richard Rodgers
Paroles: Lorenz M. Hart
Livret: Ben Hecht
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Résumé  Liste chansons  

Jumbo est un spectacle sur une guerre entre deux cirques rivaux (et la première et seule tentative sur Broadway de combiner un musical avec un cirque en direct).

Genèse:

Résumé: L’histoire du directeur d’un cirque au bord de la faillite, de sa fille amoureuse d’un trapéziste de passage, et d’un éléphant seul vestige du passé prestigieux de l’établissement.

Création: 16/11/1935 - Hippodrome Theatre (Broadway) - représ.



Film
0036 - Dancing Pirate (The) (1936)
Musique: Richard Rodgers
Paroles: Lorenz M. Hart
Livret:
Production originale:
0 version mentionnée
Dispo: Résumé  

Genèse:

Résumé: A Boston dancing teacher is hijacked by pirates and taken towards the Caribbean. En route the dancer jumps ship and lands in Mexico. There he begins a romance with the mayor's daughter.

Création: //1936 - *** Film (***) - représ.



Musical
0037 - On your toes (1936)
Musique: Richard Rodgers
Paroles: Lorenz M. Hart
Livret: Geoffrey Abbott • Richard Rodgers
Production originale:
5 versions mentionnées
Dispo: Résumé  Synopsis  Commentaire  Génèse  Liste chansons  

On Your Toes marquait la première fois qu’un musical de Broadway utilisait dramaturgiquement la danse classique et incorporait le jazz dans sa partition.

Genèse:

Arrière-plan

On Your Toes a été conçu à l’origine comme un film, et comme un véhicule pour Fred Astaire. Son refus du rôle, parce qu’il pensait que le rôle entrait en conflit avec son image débonnaire développée dans ses films contemporains, l’a fait produire comme un musical à la scène. Richard Rodgers a écrit : «Astaire à ce moment de sa carrière était un gars assez chic qui portait habituellement des cravates blanches et les producteurs ont estimé qu’il n’y avait aucune chance dans notre scénario pour lui d’apparaître de cette façon.» Astaire a pensé que le fond de ballet dans l’intrigue était trop "highbrow" pour son public. Ray Bolger a eu le rôle, ce qui lui a permis d’atteindre la célébrité.

Productions

La création à Broadway, mise en scène par C. Worthington Miner et chorégraphiée par George Balanchine, a ouvert ses portes le 11 avril 1936 à l'Imperial Theatre, où elle s'est jouée sept mois avant un transfert au Majestic Theatre, pour un total de 315 représentations. La distribution comprenait Ray Bolger, Tamara Geva et Monty Woolley. La production du West End londonien a ouvert le 5 février 1937 au Palace Theatre, avec Jack Whiting et Vera Zorina comme danseurs. La première revival à Broadway, mis en scène par Abbott et chorégraphié par Balanchine, ouvre le 11 octobre 1954 au 46th Street Theatre, où il s'est joué seulement 64 représentations. Le casting comprenait Vera Zorina, Bobby Van, et Elaine Stritch. La partition originale a été agrandie avec You Took Advantage of Me. Le deuxième revival, mis en scène par Abbott et chorégraphié par Donald Saddler, a commencé en 1982 lors de Try-Out. Natalia Makarova, l’une des actrices du cast original, a été blessée lors d'une preview John F. Kennedy Center à Washington. Valentina Kozlova l'a remplacée et son ex-mari, Leonid Kozlov, a remplacé George de la Peña pour finir les previews. Après 7 previews, le revival a débuté le 6 mars 1983 au Virginia Theatre avec la distribution originale, où elle a été présentée pour 505 représentations. La distribution comprenait Natalia Makarova, Christine Andreas, George de la Peña, George S. Irving, Dina Merrill, Philip Arthur Ross, Betty Ann Grove et Lara Teeter.

Résumé: Phil Dolan III (junior), passionné par la danse et le jazz, est titulaire d'une chaire de musique à l'université. Là, un groupe d'étudiants répète le ballet de jazz Slaughter on Tenth Avenue qui l'enthousiasme. Frankie Frayne, une de ses élèves amoureuse de lui, le met en contact avec Peggy Porterfield qui préside une compagnie de ballet russe, dont le directeur est Sergei Alexandrovitch. Peggy et Sergei, intéressés par le projet, proposent de monter un autre ballet Princesse Zenobia, dont la vedette sera la danseuse étoile de la compagnie, Vera Barnova

Création: 11/4/1936 - Imperial Theatre (Broadway) - représ.



Musical
0038 - Show is On (The) (1936)
Musique: George Gershwin • Harold Arlen • Herman Hupfeld • Richard Rodgers • Will Irwin
Paroles: E.Y. Harburg • Herman Hupfeld • Howard Dietz • Ira Gershwin • Lorenz M. Hart • Ted Fetter
Livret: David Freedman • Moss Hart
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo:

Genèse:

Résumé:

Création: 25/12/1936 - Winter Garden Theatre (Broadway) - 236 représ.



Musical
0039 - Babes in Arms (1937)
Musique: Richard Rodgers
Paroles: Lorenz M. Hart
Livret: Lorenz M. Hart • Richard Rodgers
Production originale:
10 versions mentionnées
Dispo: Résumé  Synopsis  Génèse  Liste chansons  

Babes in Arms est un musical de «passage à l'âge adulte» créée en 1937 avec une musique de Richard Rodgers, des paroles de Lorenz Hart et un livret de Rodgers et Hart. Il s'agit d'un groupe d'adolescents d'une petite ville de Long Island qui organisent un spectacle pour éviter d'être envoyés dans une ferme de travail par le shérif de la ville lorsque leurs parents acteurs partent sur la route pendant cinq mois dans le but de gagner de l'argent en faisant revivre le Vaudeville.

Genèse: Broadway 1937 Babes in Arms a ouvert à Broadway au Shubert Theatre le 14 avril 1937, a été transféré au Majestic Theatre le 25 octobre 1937 et a fermé le 18 décembre 1937 après 289 représentations. Malgré des critiques élogieuses lors de la soirée d’ouverture, les grand public a montré peu d’intérêt pour Babes In Arms, peut-être à cause du verdict rendu par le journaliste de Variety lors des Ry-Out: «Pas de nudité, pas de show girls, pas de poupée peut signifier pas de vente». Une «mise-à-mort» assez semblable reviendra pour le premier spectacle de Rodgers et Hammerstein, Oklahoma! () quelques années plus tard. En avril et en mai, les recettes étaient à peu près égales, parfois inférieures. En juin, Wiman a diminué le billet principal de cinquante cents, mais les ventes ont continué à baisser. Puis tout à la fois, comme par une intervention divine, chaque spectacle concurrent sur Broadway s'est arrêté. Le 17 juillet, Babes in Arms est devenu le seul musical à Broadway. Les recettes de la semaine suivante ont bondi de 50%; après cela, le spectacle n’a jamais faibli. Un revival? Il est intéressant de s'attarder sur le revival du Babes In Arms de Rodgers and Hart . Il n’a jamais été tout à fait ce que l'on croit qu'il a été. Babes in Arms a été le succès de la saison quand il a ouvert en 1937 – malgré un lent démarrage – avec près de 300 représentations. Mais cette œuvre a virtuellement disparu par la suite. Il faut dire que globalement, peu de considération a été accordée à la préservation des musicals dans les années '30; un spectacle – succès ou échec – disparaissait pour faire place au suivant. Entre 1934 et 1940, Rodgers et Hart ont écrit 9 musicals à Broadway et quatre musiques de films, il n’y avait donc pas beaucoup de temps pour regarder en arrière. La plupart d’entre nous ont été découvert Babes In Arms par le film de 1939, qui n’a en fait conservé que le titre et deux chansons de l’original de Broadway. Il faut dire que la version originale avait une forte connotation politique avec des discussions sur Nietzsche, un personnage communiste, et deux jeunes afro-américains victimes de racisme. À la fin des années '50, sous la supervision de Richard Rodgers, un livret entièrement nouveau a été écrit par George Oppenheimer avec les chansons réorganisées. Cette version a été créée au Royal Poinciana Playhouse de Palm Beach, avec Julie Wilson. Depuis lors, c'est cette version qui a été jouée. Bien sûr, plusieurs tentatives ont été faites pour retravailler le livret original dans une version plus contemporaine que celle des années '30, mais ont échoué ou n’ont jamais vu le jour. Cette révision est devenue le script sous licence officielle présenté au fil des décennies. Bénéficiant de l'une des meilleures partitions de l'âge d'or de Broadway, Babes in Arms a connu du succès dans des lieux aussi prestigieux que le Goodspeed Opera House (avec Andrea McArdle) en 1979, City Center en 1999 et dans d'innombrables lycées, collèges et théâtres régionaux à travers le pays.

Résumé: Un groupe d’adolescents, dont les parents sont sont des acteurs de Vaudeville, mettent en scène une revue pour éviter d’être envoyé travailler dans une ferme. Malheureusement, le spectacle est un échec. Plus tard, quand un pilote français transatlantique atterrit à proximité, ils sont en mesure d’attirer assez de publicité pour monter sur un spectacle réussi et construire leur propre centre de la jeunesse.

Création: 14/4/1937 - Shubert Theatre (Broadway) - représ.



Musical
0040 - I'd rather be right (1937)
Musique: Richard Rodgers
Paroles: Lorenz M. Hart
Livret: George S. Kaufman • Moss Hart
Production originale: Sam H. Harris
1 version mentionnée
Dispo: Résumé  Liste chansons  

Après le flop en février 1937 de "Fulton of Oak Falls", qui avait marqué après près de 20 ans, la réconciliation de de Cohan et Harris, Cohan a décidé de partir tenter sa chance à Londres… C'est à ce moment que Cohan a reçu un appel de Sam Harris pour rester à New York. Sam avait un rôle pour lui dans sa nouvelle production qu’aucun autre acteur ne pouvait faire. Le rôle était celui de Franklin Delano Roosevelt, et la pièce était "I'd Rather Be Right". Avec le succès de "I’d Rather Be Right" Cohan s’est retrouvé propulsé à nouveau comme roi de Broadway, lefaisant participer à de nombreuses réunions sociales et dîners mondains.

Genèse:

Résumé: Le spectacle se déroule à Central Park à New York, le 4 juillet, le jour de la fête nationale américaine. Peggy et Phil espèrent se marier mais le patron de Phil ne lui donnera pas d’augmentation jusqu’à ce que Roosevelt équilibre le budget. Phil s’endort et rêve qu’ils rencontrent Roosevelt flânant dans le parc. Après que Phil explique le dilemme du couple, Roosevelt promet de l’aider - ce qui n’est qu’une excuse pour quelques blagues se moquant des membres du Cabinet, de la Cour suprême, de la PWA, des conversations au coin du feu, d’Alf Landon, des conférences de presse et de la décision du Président de se présenter pour un troisième mandat.

Création: 2/11/1937 - Neil Simon Theatre (Broadway) - 290 représ.



Musical
0041 - I Married An Angel (1938)
Musique: Richard Rodgers
Paroles: Lorenz M. Hart
Livret: Lorenz M. Hart • Richard Rodgers
Production originale:
2 versions mentionnées
Dispo: Résumé  Génèse  Liste chansons  

La fantaisie réaliste de Richard Rodgers et Lorenz Hart I Married an Angel a suivi I’d Rather Be Right () comme leur deuxième succès musical de la saison. Le spectacle a été joué près de 350 représentations à Broadway, suivi d'un US-Tour de près d’un an et la musique mémorable a offert des ballades romantiques (PI Tell the Man in the Street, Spring Is Here et la chanson-titre), des numéros comiques ironiques (Did You Ever Get Stung?, How to Win Friends and Influence People et A Twinkle in Your Eye), et le clou du spectacle (le satirique At the Roxy Music Hall, qui fait remarquer que chaque fois que vous allez au cinéma, c’est toujours «le même spectacle»).

Genèse: Un projet de film MGM En 1933, avec des paroles de Hart, de la musique de Rodgers et un scénario d’un autre Hart, Moss Hart, l’œuvre avait été conçue comme un film musical que MGM avait été prévu pour Jeanette MacDonald. Les chansons suivantes ont été écrites pour le projet de film: Love Is Queen, Love Is King, Face the Facts, Tell Me I Know How to Love, Animated Objects, Why Have You Eyes?, I Married an Angel et Bath and Dressmaking Sequence. La chanson-titre a été utilisée dans la future version à la scène, et la Bath and Dressmaking Sequence a été révisée pour Broadway sous le titre The Modiste. Par manque d’intérêt de la part du studio, le film n’a jamais été réalisé, et Rodgers et Hart ont donc demandé au producteur de Broadway Dwight Deere Wiman de racheter les droits à la MGM pour pouvoir en faire une version scénique. En conséquence, I Married an Angel fut le troisième des cinq musicals de Rodgers et Hart produits par Wiman (il est situé après On Your Toes () et Babes in Arms () et avant Higher and Higher () et By Jupiter ()). Ironiquement, au début des années '40, la MGM a finalement dû racheter les droits lorsqu’elle a voulu filmer la production scénique comme véhicule pour Jeanette MacDonald et Nelson Eddy. Création à Broadway en 1938 I Married An Angel a ouvert au Shubert Theatre le 11 mai 1938 et a fermé le 25 février 1939 après 338 représentations, suivies d’un long US-Tour. Il a été mis en scène par le nouveau venu Joshua Logan, avec des chorégraphies de George Balanchine, une scénographie de Jo Mielziner, et une conception de costumes par John Hambleton. La distribution comprenait Dennis King (Willi), Vera Zorina (Angel), Vivienne Segal (Peggy), Walter Slezak (Harry), Charles Walters (Peter) et Audrey Christie (Anna). Film en 1942 Le film a été réalisé par W. S. Van Dyke et a mis en vedette Jeanette MacDonald et Nelson Eddy, qui étaient alors un couple populaire à l’écran. Edward Everett Horton, Binnie Barnes, Reginald Owen, Douglass Dumbrille, Mona Maris et Odette Myrtil ont complete la distribution. Il présentait plusieurs chansons nouvelles, non écrites par Rodgers et Hart. Selon les archives de la MGM, le film a récolté 664.000$ au box-office américain et canadien et 572.000$ dans le reste du monde, causant au studio une perte de 725.000$ - le film le moins réussi du studio en 1942.

Résumé: Un riche banquier de Budapest, le comte Willie Palaffi, est fatigué par l'amour. Il met fin à ses fiançailles avec Anna Murphy, jurant que la seule fille qu'il pourrait épouser serait un ange. Et bien entendu, un véritable ange débarque bientôt dans sa vie et il l'épouse. Il s'avère cependant qu'elle est exempte des défauts humains qui permettent aux gens de se tolérer. En particulier, elle est incapable de mentir. Son honnêteté fait vite s'éloigne les principales connaissances de Willie dans la haute société et son plus gros client, et provoque de grosses difficultés dans sa banque. Sa sœur, la comtesse Palaffi, sauve la mise en enseignant à l'ange le monde réel. Elle soudoie également les chauffeurs de taxi pour retarder les créanciers de Willie, afin qu'il ait le temps de sauver sa banque. Willie et son ange Earthier vivent heureux pour toujours.

Création: 11/5/1938 - Shubert Theatre (Broadway) - 338 représ.



Musical
0042 - Boys from Syracuse (The) (1938)
Musique: Richard Rodgers
Paroles: Lorenz M. Hart
Livret: George Abott • William Shakespeare
Production originale:
7 versions mentionnées
Dispo: Résumé  Synopsis  Génèse  Liste chansons  

The Boys from Syracuse est un musical avec de la musique de Richard Rodgers et des paroles de Lorenz Hart, basées sur la pièce de William Shakespeare, The Comedy of Errors, adaptée par le librettiste George Abbott. La partition comprend du swing et d’autres rythmes contemporains des années '30. Le spectacle est le premier musical basé sur une pièce de Shakespeare. La pièce est créée à Broadway en 1938. Le spectacle a reçu de très bonnes critiques et la musique est considérée comme l’une des meilleures des spectacles du duo Rodgers & Hart. Le spectacle a été un succès financier et a tenu l'affiche une saison, mais compte tenu des critiques les plus enthousiastes et la popularité des chansons, cette période est étonnamment courte.

Genèse: Comme le raconte l’histoire, Rodgers et Hart étaient dans un train pour Atlantic City, où leur I Married An Angel () était en répétition, quand Rodgers a demandé à Hart d'imaginé un spectacle basé sur Shakespeare. Aujourd’hui, bien sûr, après West Side Story () (considérée comme un des meilleurs musicals de l'histoire) et Rockabye Hamlet () (peut-être l'un des pires de l'histoire), et plusieurs spectacles entre les deux, l’idée aurait sans doute suscité à Hart une reponse du type: «Et pourquoi pas un opéra-rock?», mais au début de 1938, aucun musical basé sur Shakespeare n’avait atteint Broadway, et Hart a aimé le principe. Il a particulièrement aimé l’idée de créer une opportunité pour son jeune frère, l’humoriste Teddy Hart. Teddy avait un problème: il ressemblait beaucoup à un autre comique plus connu, Jimmy Savo; mais la ressemblance pouvait être mise à profit dans une adaptation de The Comedy Of Errors, dans laquelle les rôles de basse comédie des jumeaux Dromios sont la base du spectacle. Rodgers et Hart ont fait venir George Abbott, qui travaillait avec eux par intermittence depuis Jumbo () en 1935. Pour The Boys From Syracuse (), Abbott allait produire, mettre en scène et adapter la pièce. «Le livret qu’il a écrit était exactement ce que nous voulions», a rappelé Rodgers dans le New York Herald Tribune à l’époque du revival de 1963, «brillant, avançant rapidement, mais, dans son propre style loufoque, très dans la tradition grivoise shakespearienne.» Le 23 novembre 1938, The Boys From Syracuse () a été, étonnamment, le sixième spectacle de Rodgers et Hart à Broadway en trois ans. Mais malgré une belle distribution qui comprenait Eddie Albert, Muriel Angelus et Burl Ives, les critiques ont été mitigées, et le spectacle a tenu l'affiche seulement 235 représentations. Pour la plupart des auteurs, cela aurait été un hit mais mais pas pour Rodegrs et Hartc'était une déception. La chanson This Can’t Be Love, cependant, a atteint le top 10 national à deux reprises en 1938-39, dans les enregistrements de Horace Heidt puis de Benny Goodman en 1939. Falling In Love With Love de Frances Langford a été un second succès du spectacle. Abbott met en scène et George Balanchine chorégraphie la production originale, qui ouvre sur Broadway à l'Alvin Theater le 23 novembre 1938, après des Try-Out à New Haven et Boston. Le spectacle ferme le 10 juin 1939 après 235 représentations. Il a mis en vedette Eddie Albert (Antipholus de Syracuse), Ronald Graham (Antipholus d’Ephèse), Teddy Hart (Dromio d’Ephèse), Jimmy Savo (Dromio de Syracuse), Muriel Angelus (Adriana) et Marcy Westcott (Luciana). Le spectacle a été repris Off-Broadway au Theatre Four le 15 avril 1963 pour 500 représentations. Mise en scène par Christopher Hewett, la distribution met en vedette Stuart Damon (Antipholus of Syracuse), Clifford David (Antipholus of Ephesus), Danny Carroll (Dromio of Syracuse), Rudy Tronto (Dromio of Ephesus), Ellen Hanley (Adriana), Julienne Marie (Luciana) et Cathryn Damon. Une production dans le West End de Londres a ouvert au Theatre Royal Drury Lane le 7 novembre 1963, basée sur la production off-Broadway, mettant en vedette Denis Quilley, Maggie Fitzgibbon, Paula Hendrix, Pat Turner, Sonny Farrar, Adam Deane, John Adams, Edward Atienza, Ronnie Corbett, Lynn Kennington et Bob Monkhouse. Une version cinématographique est sortie le 9 août 1940 par Universal Pictures. Réalisé par A. Edward Sutherland, le film met en vedette Allan Jones dans les rôles doubles des deux Antipholus, Joe Penner dans les rôles doubles des Dromio, Martha Raye et Irene Hervey. Un revival dirigé par Judi Dench a été monté au Regent’s Park Open Air Theatre à Londres en juillet et août 1991, et a fait un UK-Tour en septembre et octobre 1991. Louise Gold a joué Adriana. Le revival du Roundabout Theatre a débuté à Broadway à l'American Airlines Theatre le 18 août 2002 pour 73 représentations et 29 previews. Le revival a présenté un nouveau livret de Nicky Silver basé sur le livret original. Il a été mis en scène par Scott Ellis avec des chorégraphies de Rob Ashford, et la distribution comprenait Jonathan Dokuchitz (Antipholus de Syracuse), Tom Hewitt (Antipholus d’Ephèse), Lee Wilkof (Dromio de Syracuse), Chip Zien (Dromio d’Ephèse), Erin Dilly (Luciana) et Lauren Mitchell (Adriana).

Résumé: Les jumeaux Antipholus d’Ephèse (Ronald Graham) et Antipholus de Syracuse (Eddie Albert), séparés quand ils étaient jeunes, ont pris des domestiques jumeaux, tous deux nommés Dromio (Teddy Hart et Jimmy Savo). Lorsque le duo de Syracuse vient à Ephèse, s'ensuit une comédie d’erreurs qui implique la femme Adriana (Muriel Angelus), sa sœur Luciana (Marcy Wescott), et d’autres dans la ville.

Création: 23/11/1938 - Neil Simon Theatre (Broadway) - représ.



Musical
0043 - Too Many Girls (1939)
Musique: Richard Rodgers
Paroles: Lorenz M. Hart
Livret: George Milton
Production originale:
2 versions mentionnées
Dispo: Résumé  Synopsis  Liste chansons  

Richard Rodgers et Lorenz Hart s’amusent avec Too Many Girls, un musical à l’ancienne avec un livret de George Marion Jr., et une mise en scène de George Abbott. L’histoire familière était parsemée de moments comiques, de personnages colorés, d’une partition animée et des personnages principaux attachants, et le cadre de l’université a fait penser au succès de Good News () (1927) et l’intrigue était un peu une réminiscence de Girl Crazy (). Le musical a reçu des critiques enthousiastes et s'est joué à Broadway pendant sept mois; il s'est ensuite joué à Chicago pendant deux mois; et seulement six mois après la fermeture de Broadway la version du film était dans les cinémas.

Genèse:

Résumé: L’intrigue de Too Many Girls est merveilleusement stupide, mais rappelons-nous qu'elle date de 1939 et que ce sont encore les années innocentes en Amérique, même si une guerre fait rage en Europe. Le musical suit les aventures de Connie Casey (Cynthia Myers), une riche héritière américaine "pleine d’entrain" qui vient de rentrer d’une série d’aventures sulfureuse en Europe. Connie décide de retourner à l’université. Elle choisit l’Alma matter de son père, le Pottawatomie College au Nouveau-Mexique. Mais, Harvey Casey (Don Cima) veut être sûr que Connie ne sombre pas dans le "mal", alors il engage quatre footballeurs professionnels comme gardes du corps. Les joueurs de football sont le beau et romantique Clint Kelly (Joshua Powell), l'argentin fou des femmes Manuelito (Kieran Chavez), le second couteau Al Terwilliger (Matthew Hutchens) et le petit comique Jojo Jordan (Christian Cagigal). Connie ne sait pas que ces hommes sont des gardes du corps. Les joueurs apprennent que le collège est en difficulté financière et ils décident d'abandonner leurs salaires au collège. Ils découvrent également que le collège n’a pas gagné un match de football dans leur histoire de 75 ans. Ils se joignent à l’équipe. Soudain (cela ne pouvait arriver que dans une comédie musicale des années '30), l’équipe devient l’équipe numéro 1 en Amérique. Pendant ce temps, Clint tombe amoureux de Connie et vice versa. Vers la fin du musical, Connie découvre que Clint est payé par son père, et elle exige que les quatre joueurs l’accompagnent à New York la nuit avant le dernier grand match. Vont-ils partir? Clint sera pardonné? Aurons-nous une fin heureuse?? Bien sûr – nous sommes en 1939.

Création: 18/10/1939 - Imperial Theatre (Broadway) - représ.



Musical
0044 - Higher and Higher (1940)
Musique: Richard Rodgers
Paroles: Lorenz M. Hart
Livret: Gladys Hurlbut • Joshua Logan
Production originale:
3 versions mentionnées
Dispo: Résumé  Génèse  Liste chansons  

Au début de la saison théâtrale 1939-1940, Richard Rodgers et Lorenz Hart ont connu un succès avec leur musical collégial de football Too Many Girls (), qui a suscité des critiques enthousiastes et s'est joué durant 249 représentations. Cependant, Higher and Higher, leur deuxième musical de la saison, reçut des avis généralement indifférents et, dans deux séries ne réussit qu’à tenir l'affiche que 108 représentations (84 à la création et 24 lors d'un 'retrune engagement'). Mais les deux musicals ont connu des adaptations cinématographiques.

Genèse: Higher and Higher a été créé à Broadway au Shubert Theatre le 4 avril 1940 et a fermé le 24 août 1940, après 108 représentations. Il a joué un 'return engagement' au Shubert Theatre du 5 au 24 août 1940. Il a été mis en scène par Joshua Logan avec des chorégraphies de Robert Alton. La scénographie était de Jo Mielziner et les costumes par Lucinda Ballard. Un film basé sur le musical est sorti en 1943, avec Jack Haley.

Résumé: Le musical raconte une «petite histoire» se déroulant dans le manoir d’une famille de l’élite new-yorkaise, les Drake, qui viennent de faire faillite — au grand dam de leur personnel, qui craint le chômage. Quand la famille quitte la ville, Zachary Ash, le majordome, a alors l’idée de faire passer Minnie, la femme de chambre, pour la fille de Drake et de lui trouver ainsi un riche prétendant.

Création: 4/4/1940 - Shubert Theatre (Broadway) - 84 représ.



Musical
0045 - Pal Joey (1940)
Musique: Richard Rodgers
Paroles: Lorenz M. Hart
Livret: John O'Hara
Production originale:
7 versions mentionnées
Dispo: Résumé  Synopsis  Commentaire  Génèse  Liste chansons  

Pal Joey () est une rupture profonde avec ce Rodgers et Hart ont fait jusque là. La manière dont ils abordent la personnalité des personnages peut faire penser à ce que Sondheim fera 30 ans plus tard, par exemple dans Company (). Le livret est inspiré d'une série d'histoires que John O'Hara avait écrites pour The New Yorker, sur un chanteur/animateur de boîte de nuit miteux (Gene Kelly) et les femmes qu'il séduit et abuse. Ce n'était pas une jolie histoire, et certains critiques, y compris le plus important, Brooks Atkinson du New York Times, ont constaté que les vertus évidentes du spectacle étaient minées par son histoire sordide: «Bien que Pal Joey a été conçu de manière experte, pouvez-vous puiser de l'eau douce dans un puit insalubre?»

Genèse: 1940 - Création à Broadway Pal Joey a été créé à Broadway le 25 décembre 1940 au Ethel Barrymore Theatre où il s'est joué Durant 374 représentations. Mis en scène par George Abbott avec des chorégraphies de Robert Alton, le spectacle était interprété par Gene Kelly (Joey), Vivienne Segal (Vera) et June Havoc (Gladys). Même si le musical a désarçonné le grand public et une parite de la presse, ce fut un grand succès, deuxième plus longue série à l'époque du duo Rodgers & Hart. 1952 – Revival à Broadway Le succès de Pal Joey a continué à croître avec les temps. Tout au long des années '40, les chansons de Pal Joey ont été interdites à la radio par l’ASCAP, les empêchant de devenir des standards populaires. Mais cette interdiction a été levée à la fin des années '40. En 1950, la chanson Bewitched, Bothered and Bewildered devient un véritable tube et est enregistrée par divers groupes et chanteurs pop, dont Mel Torme, Doris Day, Gordon Jenkins et The Harmonicats. Poussé par le succès de la chanson, Goddard Lieberson, le producteur de Columbia Records, décide de produire un album studio de Pal Joey avec Harold Lang dans le role de Joey et Vivienne Segal reprenant son rôle de Vera. En raison de la popularité de cet enregistrement, le compositeur-producteur Jule Styne a décidé de produire un revival en 1952, dans lequel Lang et Segal ont joué. Le revival de 1952 connut un plus grand succès que la production originale. Il a ouvert le 3 janvier 1952 et a fermé le 18 avril 1953, après 540 représentations!!!. Harold Lang et Vivienne Segal ont joué les rôle principaux, accompagnés de Helen Gallagher dans le rôle de Gladys (pour laquelle Gallagher a remporté le Tony Award de la meilleure actrice), la future vedette de Broadway Elaine Stritch dans le rôle de Melba, Jack Waldron dans le rôle de Mike Spears, et Bob Fosse - le future célébrissime chorégraphe – comme understudy de Joey. Les chorégraphies sont à nouveau signées par Robert Alton et le spectacle est mis en scène par David Alexander. Cette production est devenue la plus longue série pour un revival de l’histoire du théâtre de Broadway à l’époque. Il a remporté le New York Drama Critics' Circle Award for Best Musical et est devenu le premier musical à recevoir onze Donaldson Awards. Elaine Stritch a été engagée en tant qu'understudy d’Ethel Merman dans Call Me Madam ()à l’époque; elle décrit les difficultés de tenir les deux emplois après les avant-premières inopinément déplacées à New Haven dans un monologue encadré par "Zip" dans son one-woman show Elaine Stritch à Liberty. 1954 – Création à Londres La creation à Londres a eu lieu en mars 1954 au Princes Theatre, avec Harold Lang, Carol Bruce et Sally Bazely. 1963 – City Center Revival Montée au New York City Center, cette production a mis en vedette Bob Fosse dans le role de Joey Evans, Viveca Lindfors comme Vera Simpson, Rita Gardner comme Linda English, Elaine Dunn comme Gladys Bumps, Kay Medford comme Melba Snyder, et Jack Durant comme Ludlow Lowell. Alors qu’il ne s'est joué que pour 15 représentations du 29 mai 1963 au 09 juin 1963, Fosse est nominé pour un Tony Award pour sa performance. La production a été mise en scène par Gus Schirmer Jr., avec des décors de Howard Bay et des costumes de Frank Thompson. 1976 – Revival à Broadway Un revival à Broadway a ouvert le 27 juin 1976, au Circle in the Square Theatre pour 73 représentations et a fermé le 29 août 1976. Le spectacle était mis en scène par Theodore Mann et chorégraphié par Margo Sappington. Le cast comprenait Christopher Chadman (Joey), Harold Gary (Mike), Terri Treas (Kid), Janie Sell (Gladys), Gail Benedict (Gail), Murphy Cross (Murphy), Rosamond Lynn (Rosamond), Marilu Henner (Marilu), Deborah Geffner (Debbie), Boni Enton (Linda), David Hodo (Gent). Austin Colyer (Ernest), Denny Martin Flinn (Waldo the Waiter), Michael Leeds (Victor), Kenn Scalice (livreur), Adam Petroski (Louis), Joe Sirola (Ludlow Lowell), Ralph Farnworth (O’Brien), Dixie Carter (Melba) et Joan Copeland (Vera). 1980 – Revival à Londres La seconde version à Londres eut lieu au Noël Coward Theatre, de septembre 1980 à septembre 1981, avec Siân Phillips, Danielle Carson et Denis Lawson. 2008 – Revival à Broadway Le producteur Marc E. Platt, accompagné de Richard Greenberg et le metteur en scène Joe Mantello ont prévu un revival pour l’automne 2007, qui a été reportée. La Roundabout Theatre Company et Marc E. Platt ont présenté une série limitée, avec des avant-premières commençant le 14 novembre 2008, ouvrant officiellement le 18 décembre 2008 et fermant le 1er mars 2009. Le livret original de John O’Hara avait subi une "adaptation" substantielle par Greenberg, éliminant des personnages et réattribuant des chansons. Cette nouvelle production comprenait également une chanson pour Joey qui avait été coupée avant la première de Broadway en 1940, I’m Talking to My Pal, et a également incorporé deux chansons de Rodgers & Hart, qui ont été chantées par Joey et Linda: Are You My Love? (provenant du film de 1936 Dancing Pirate) et I Still Believe in You (extrait du musical Simple Simon () de 1930).

Résumé: Le malsain chanteur/danseur de boîte de nuit Joey courtise une jeune femme naïve dans la vingtaine d’années tout en couchant avec Vera, la femme fatiguée d’un millionnaire — qui lui offrira sa propre boîte de nuit. À la fin du spectacle, les deux femmes larguent Joey, qui partira sans rien avoir appris de cette histoire…

Création: 25/12/1940 - Ethel Barrymore Theatre (Broadway) - représ.



Musical
0046 - By Jupiter (1942)
Musique: Richard Rodgers
Paroles: Lorenz M. Hart
Livret: Lorenz M. Hart • Richard Rodgers
Production originale:
4 versions mentionnées
Dispo: Résumé  Synopsis  Isnpiration  Liste chansons  

Basé sur la pièce de 1932, The Warrior’s Husband, By Jupiter n’était en fait qu’une énorme blague. Se déroulat dans la Grèce antique, les femmes sont des guerrières endurcies et leurs maris un peu sordides restent à la maison et cuisinent le souper. Mais dans les mains expertes des créateurs de musicals, le thème du renversement des sexes a donné lieu à une joyeuse aventure avec des chansons romantiques et comiques de Richard Rodgers et Lorenz Hart, un livret très émouvant (également de Rodgers et Hart) qui comprenait un correspondant de guerre nommé Homer… Personne ne le savait à l’époque, mais By Jupiter serait malheureusement le dernier musical du duo Rodgers et Hart (l’année suivante, ils s'associeront encore pour un revival de leur succès de 1927 A Connecticut Yankee (), rajoutant quelques nouvelles chansons pour la production). Mais By Jupiter termina leur collaboration sur une note positive, et elle devint leur musical ayant eu le plus gros succès à la création avec 427 représentations (les productions originales de A Connecticut Yankee () et Pal Joey ()étaient finalistes avec 421 et 374 performances respectives).

Genèse:

Résumé: Au pays des Amazones, les femmes gouvernent et se battent tandis que les hommes restent à la maison, s'occupent des enfants et achètent de nouveaux chapeaux. Une armée de soldats grecs, dirigée par Thésée et Hercule, arrive à la recherche de la ceinture sacrée de Diane, actuellement entre les mains de la reine régnante Hippolyta. Ils sont accompagnés du correspondant de guerre Homère, auteur d'un best-seller récent intitulé L'Iliade. Les guerriers grecs sont capturés par les Amazones et la romance s'épanouit entre Thésée et Antiope, le chef guerrier des Amazones. Une intrigue secondaire implique le mari d'Hippolyta, Sapiens, imposé par sa riche mère, en échange du financement de la guerre contre les Grecs, qui emploie ses "ruses non traditionnellement masculines" pour se frayer un chemin avec le sexe opposé.

Création: 3/6/1942 - Shubert Theatre (Broadway) - 427 représ.



Film
0047 - Words and Music (Film) (1948)
Musique: Richard Rodgers
Paroles: Lorenz M. Hart
Livret: Fred F. Finklehoffe • Guy Bolton • Jean Holloway
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Résumé  Commentaire  Génèse  Liste chansons  

Words and Music est un film musical biographique américain de 1948 basé sur le partenariat créatif du compositeur Richard Rodgers et du parolier Lorenz Hart.

Genèse: C'était le deuxième d'une série de biopics MGM sur les compositeurs de Broadway; il a été précédé de Till the Clouds Roll By () (Jerome Kern, 1946) et suivi de Three Little Words () (Kalmar et Ruby, 1950) et Deep in My Heart () (Sigmund Romberg, 1954).

Résumé: Le parolier en herbe Lorenz "Larry" Hart a besoin d'un compositeur pour sa musique. Herb Fields le présente à Richard "Dick" Rodgers et un partenariat est né en 1919. Ils luttent pour réussir… Mais Dick finit par abandonner pour vendre des vêtements d'enfants. Larry est impressionné par la chanteuse Peggy Lorgan McNeil, personnellement et professionnellement. Mais lorsqu'enfin un spectacle de Dick et lui est enfin programmé à Broadway, la promesse à Peggy de jouer le rôle principal est ruinée car Joyce Harmon est embauchée pour jouer le rôle. Dick est attiré par Joyce, mais est jugé trop jeune pour avoir une relation avec elle, puis trop vieux pour une autre femme qu'il rencontre, Dorothy Feiner. Le duo est en pleine réussite avec une série de chansons à succès mais aussi des spectacles qui triomphet à Brodway. Mais Larry semble incapable de profiter de son succès. Après avoir combattu la dépression, les choses commencent à s'améliorer pour Larry dès que Judy Garland accepte de faire un film avec de la musique de Rodgers et Hart. Larry achète une maison en Californie mais ne peut se débarrasser de son chagrin, même après que Dorothy ait épousé Dick et invité Larry à partager leur maison. Larry assiste à leur dernier spectacle à New York , puis s'effondre et meurt à l'extérieur du théâtre. Dick présente un hommage à la carrière de Larry.

Création: 31/12/1948 - *** Film (***) - représ.



Film
0048 - Mississippi (10935)
Musique: Richard Rodgers
Paroles: Lorenz M. Hart
Livret:
Production originale:
0 version mentionnée
Dispo:

Le dernier film hollywoodien de Rodgers et Hart, un film réalisé par A. Edward Sutherland, avec en tête d'affiche Bing Crosby, W.C. Fields et Joan Bennett.

Genèse:

Résumé:

Création: 22/3/10935 - *** Film (***) - représ.